Les Chroniques d'Arcanos
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Le journal d'Irina Kildare

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Le journal d'Irina Kildare   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeMar 16 Sep - 15:07

*Extrait du journal de Lady Kildare, Althagir*


Cela ne fait que quelques jours que je foule ce sol et déjà, il me semble que des mois sont passés : le temps s'amuserait-il de moi ?

J'ai encore passé la moitié de la nuit à réfléchir, sans trouver le sommeil, les idées surgissant trop rapidement, s'embriquant les unes dans les autres, formant une trâme complexe.

Il faudrait sérieusement que je me repose. Je vais avoir besoin de toute ma tête et de toute mon énergie pour accomplir ce qui doit être.
Je me demande si l'aubergiste a du concombre...

J'ai une mine affreuse, les traits tirés... Quand je me regarde, il me semble voir l'ombre de moi-même. Mais le temps est mon ennemi en ce moment...
Agir, encore et toujours... Ne pas lever le pied...

Des tas de choses se bousculent dans ma tête, sans parler de mes sentiments qui viennent interférer avec tout le reste.
Et si je me trompais ?

Je me sens fragile et forte à la fois, comme si ce que je devais faire finissait par me faire aller au délà de mes limites. Mais je ne puis admettre que la liberté soit bafouée.

Ca me fait penser que les pommes sont délicieuses par ici.


Althgir, il n'y a pas un jour où je ne pense à lui...
Je ne peux rien écrire ici car si jamais tu venais à disparaître, mes secrets seraient découverts et il est important que ce que je sais reste dans le tréfond de mon âme.

J'ai repensé à mes parents hier.
Juliette me manque. Astrale me fait penser à elle ! Je suppose qu'elle est devenue un belle jeune femme à présent. Tu me manques, petite soeur...

L'image de de Corwin est aussi venue me hanter.
A quoi pense-t-il dans sa prison ? Est-ce que les prêtre ont pu l'aider à retrouver la paix ?
Je ne puis me résoudre à le haïr. C'est mon frère !

Mais son regard vient troubler mon esprit à chaque fois que l'on me regarde pour ce que je ne suis pas.
Sa folie, sa passion, ses mots comme des lames...
Si il devait s'échapper, je ne sais quelle actes terribles il serait capable de commettre pour me retrouver.

J'ai fais en sorte de protéger ma vie.
Kastian est noble d'esprit et de coeur. Il me rappelle Dorian...

J'essai de ne pas le montrer, mais tous les évênements de ces derniers jours me rendent soucieuse et je sens souvent une boule au creu de mon ventre. Les soucis finiront par me faire vieillir prématurément, mais je dois assumer mes responsabilités, quitte à sacrifier ma vie privée. Et ignorer la peur.

Seul la vie compte et ce qu'elle contient de plus beau.

Je crois que papa a raison : je suis une rebelle qui n'en fait qu'à sa tête. Finallement, Corwin n'a pas mis ses cornes sur ma tête pour rien : plus têtue et bornée que moi, difficile à imaginer, même si certains essayent encore de me ramener à la raison.

Les jours qui suivent vont être très durs et j'ai tant à faire que je ne sais par quoi commencer.
En premier lieu, je dois trouver rapidement Xyéna. C'est capital que j'ai son avis pour la suite : je n'ai pas droit à l'erreur !

Je suis déterminée à aller jusqu'au bout de ma mission, dussais-je y laisser ma vie !
Pauvre Kastian ! Je vais finir par le rendre chèvre à force de prendre des risques !

En plus, les routes ne sont pas sûres ! Hier encore, deux loups me sont tombés dessus et j'y ai laissé quelques plumes !
Je n'aime pas tuer ces bêtes, mais je dois bien me défendre !

J'irai courir demain matin, cela remettra mes idées en place. Je meurs d'envie de sentir le vent dans mes cheveux, seule, fleurtant avec l'air. Quand je sens mes muscles se contracter et se dérouler en foulées longues, j'ai presque l'impression de voler !

J'envie Ryuna et ses si belles ailes !
Si j'en avait de telles, je crois que je serais toujours perchée en haut d'un arbre ! Ca me fait sourire parce que même sans les ailes, j'adore grimper ! Un vrai petit écureuil !

J'ai pu visiter un peu la région et je suis tombée sur un petit village remplit de petites gens. C'était très pittoresque !
En plus, on peut voir la mer !
J'ai été tremper mes pieds après ma chevauchée avec Pendragon. Cela fait du bien de pouvoir remonter à cheval ! Le pauvre, le voyage en bâteau ne lui a pas réussi... Mais il commence à aller mieux et à s'habituer à notre nouveau chez-nous.

Je me demande comment va la vie au manoir. Je n'ai pas encore eu de message des miens et j'avoue que cela me manque.
J'aimerai que Mamina m'envoit un de ses pots de confiture d'abricot aux amandes avec une jolie lettre où elle me raconterait l'évolution de ses dernières inventions.
Toutes ces machines et objets étranges à découvrir me manquent aussi.
Je me souviens du sac en peau de poulpe ! J'en ris encore ! La tête de maman quand elle lui a offert !
Je n'avais jamais rien vu d'aussi laid, mais il fallait reconnaître qu'au niveau de l'élasticité, c'est un objet idéal : le seul sac qui peut s'allonger quand on le remplit !

Ah ! Décidément, je suis si loin de mon ancienne vie !
Pourquoi suis-je partie déjà ?
Ah, oui... Mes cornes ! Et Corwin aussi...

Papa doit lui en vouloir encore...
Moi, je lui pardonne, même si depuis, je porte une croix sur mes épaules.
Les gens sont toujours aussi curieux à leur sujet. On me prend régulièrement pour un démon, comme quoi, les vieilles peurs sont toujours là.
J'ai pourtant de la chance, Corwin aurait pu me faire pousser une queue affreuse !
Alors là , je n'aurai pas donné cher de ma peau !

D'un autre côté, cela a renforcé ma solitude. Je suis restée une heure à admirer le lac et, l'autre jour, j'ai pu passer plusieurs heures à fixer la mer du haut de ces magnifiques falaises.
Dommage que pour en profiter, je doive passer par la route qui mène à Etrion.

Bon... Je dois me remettre au travail et trouver Kastian afin que nous nous mettions en route vers le bosquet. J'ai du monde à voir. Espérons que leurs conseils seront sages.

Je dois aussi passer au palais pour voir la petite fée malicieuse.
Décidément, j'ai un faible pour tout ce qui vole !

IL me manque.
J'espère qu'Il sera content de nous.
Je ferai tout pour qu'Astria garde sa beauté et sa paix.
Je ferai tout pour qu'IL soit enfin là. A nouveau...

J'espère qu'Il va bien aussi. Je veux le croire. Car sinon, cela serait terrible !
Mais Il a donné un signe d'espoir et je veux croire que nous réussirons.
De l'union et de la confiance peuvent naître de grandes choses.

J'ai chargé W. de lui donner un message si il arrivait que ma vie soit brutalement agrégée. Je sais qu'ici bas, rien ne dure. Mais si mon sacrifice peut sauver tout ce en quoi je crois, alors je pourrais sourire au paradis. Tant soit peux qu'un paradis existe pour les filles avec des cornes !

Je vais préparer des lettres à ma famille et à mes amis... Aussi aux êtres qui font battre mon coeur... On ne sait jamais.
J'espère pouvoir encore écrire sur tes pages, mon cher Althagir !
Mais je dois m'attendre à tout !

Si je meurs, j'aurai connu des moments merveilleux et je remecie la vie de me surprendre encore et toujours à chacun de mes pas... A chacune de mes rencontres...
Je remercie les dieux de m'avoir donnée la chance de servir une noble cause, bien au délà de ce que je pensais accomplir.
Puissent-ils protéger tout ceux que j'aime des forces néfastes et du vice.

PS : pensez à noter certaines choses, j'ai des petits soucis de mémoire en ce moment ! Evitez le vin de l'auberge : c'est une affreuse piquette qui a le don de me donner mal au crâne ! Ne pas monter à un arbre sans retirer ma robe avant. Regarder qu'il n'y ai personne, évidement !
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Re: Le journal d'Irina Kildare   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeJeu 18 Sep - 12:15

Je viens à peine d'ouvrir les yeux et déjà, le soleil m'éblouit dans cette petite chambre.

Je ne sais même pas comment je me suis endormie, mais j'ai trouvé un mot de Kastian non loin de mon lit. Il a du me transporter ici. J'étais si fatiguée !

Je vois briller quelque chose devant la porte : il a du glisser la clé dessous après avoir refermé.

Son soutien m'aide énormément en ces temps où je ne sais plus où placer ma confiance. Il est un des rares en qui je la place. Un des rares...

J'ai été voir Constantin hier, sur les conseils de Damian. Je ne sais encore quoi penser de lui. Il ne m'a pas paru d'une grande chaleur humaine même si il a été fort aimable, mais se faire une opinion en si peu de temps serait stupide, je verrai donc ce qu'il a dans le ventre à l'usure.

Il m'a fait passer ce drôle de test pour prouver ma bonne foi et j'ai du le passer puisqu'il a bien voulu que je participe à la pérénité du traité.

Mais Anaïs m'a faite réfléchir et, même si cela m'en coûte, elle n'a pas tort. Tout ne tient qu'à des intérêts communs face à la menace d'Arot. Le véritable travail commencera après, si il y a un après...

Encore hier, j'ai été étonnée de voir que personne ne semble s'émouvoir de certaines choses obscures. Ce dieu, Sagaard, c'est bien un slaad d'ombre... Arot, c'est bien un slaad... Et on voudrait me faire croire qu'ils n'ont rien à voir en commun ?

Comme par hasard, je sais que l'autre a fait en sorte d'incarner un dieu et on me dit que ces personnes viendront se battre à nos côtés, soit disant pour le traité ?

Si j'avais un coeur noir, j'établirai un plan machiavélique qui me parrait si évident que cela me surprend que personne n'en parle. A moins, évidement, que ce ne soit encore qu'une question d'apparences. Chaque nation se cache des choses et, au final, cela finira par nous perdre.

Comme si Arot était là par hasard...
Comme si Etrion formait des armée durement juste pour le plaisir d'écraser du slaad...
Slaads qui, en passant, son bien utiles au final...
Mais bien sûr, tout le monde est innocent dans cette histoire !

Il faut que je garde mon calme, mais mon sixième sens hurle.
Et si Etrion trahissait brusquement le traité et s'unissait à Arot pour affirmer les ambitions sans fin de son roi ? Et si, en pleine guerre, nous étions les victimes de notre aveuglement ?
Mais non ! Il n'y a que des anges dans ce bouge infame, tout le monde le sait !

J'ai beau essayé de rester calme, la flamme en moi brûle avec passion et il me faut chaque jour la dominer.
Trop de choses à faire...
Il faudrait que mes journées fassent le double de ce qu'elles sont.

Ma fatigue n'est plus physique. Je commence à devoir lutter avec ma lassitude. J'ai trop souvent vu cela auparavant et, si j'en crois certaines personnes, Arcanos n'a jamais réellement connu la paix.

Et si Arot n'était que la seule menace, mais il y a la seconde...
Cette abération liée à la mort dont m'a parlé Kastian... Cet ignominie qui , lentement, s'abreuve du sang des innocents.

Alors je sais déjà que les jours à venir seront noirs, bercés par la mort et la violence, la trahison, les larmes et le sang.
Pourquoi rester ? Pourquoi aider ?
Parce qu'il m'est intolérable que cela finisse ainsi.
Tant que j'aurai encore un souffle de vie, malgré mes faiblesses, je rassemblerai mes forces pour voir encore briller le soleil et sentir mon corps libre de se déplacer sans ces chaînes que l'on voudrait que je porte.

Papa, je t'ai échappé quand tu voulais me marier.
Corwin, je t'ai échappé quand tu as voulu m'oter ma dignité.
J'échaperai à Etrion et à ses plans retors.
Et si je m'en sors, alors il sera temps de faire respecter la paix.

Ce n'est pas parce que nous sommes tous différents qu'il n'est pas possible de maintenir une union entre les différentes nations. Que ce soit ici ou ailleurs, je m'y refuse.
Je pardonne à mes ennemis d'être ce qu'ils sont. J'ai parfois vu naître une fleur au milieu de la fange...

Anaïs, je vais faire comme toi et croire en la victoire.


*Une page blanche*


Je suis allée voir une dernière fois la falaise. Il n'y avait que le bruit du vent et des vagues s'écrasant sur les récifs, à mes pieds.
J'ai ouvert mes bras et durant un instant, il m'a semblé que je quittais le sol...

Quelle dommage que nous n'ayons pas de troupes volantes. Parfois, mon imagination dérive et j'imagine des êtres ailés venir nous porter secours, leurs navires volants déversant leurs flots de projectiles sur Arot et ses sbires.

Je me demande ce que dirai Mamina. Souvent, elle me parlait d'une nation vivant dans une cité au dessus des nuages, regardant de haut les mortels que nous sommes, jugeant si nous étions encore capable d'évoluer vers l'harmonie sans intervenir.

Parfois, je sens un sourire près de moi...

J'ai ouvert les yeux et la beauté sauvage du lieu m'a encore frappée.
Tu es bien trop sentimentale Irina... Et le monde n'est que folie !

Parfois, au milieu de tous, on peut se sentir terriblement seul...
Je me sens ainsi...
Tous ces visages autour de moi...

Ma conversation avec Shannon me revient. J'aimerai tellement faire plus pour chacun d'entre eux... J'ai senti sa détresse et sa rage... Je comprends trop bien... Il faudrait toujours pouvoir aller au délà des apparences, voir qui les gens sont vraiment.
J'espère qu'elle gardera une part de lumière...

Mais les ténèbres sont séduisantes et il est si facile de les rejoindre. Si facile...

Je referme les yeux et chaque visage défilent. Toutes ces âmes que je ne verrai peut-être plus. Ma faiblesse...
J'aurai aimé chacun d'entre eux malgré ma froideur apparente.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui plus que jamais, je ne suis rien dans l'univers. Une étoile filante dans l'immensité.
Et pourtant, si intense... Cette vie qui brûle en moi !

Je ressens encore le goût de tes lèvres quand tu riais encore, Dorian.
Peut-être que je te rejoindrais bientôt dans ton berceau de terre...
Ce n'est pas la mort qui m'inquiète, c'est ce qui arrivera après.

Je sais ce que tu me dirais. J'essai de m'ouvrir au coeur des autres. Je le fais parce qu'il faut avancer. Mais nous, c'était au délà des mots. Nos silences étaient si bruyant qu'ils nous assourdissaient parfois. Je n'ai pas pu te sauver et à présent, mon coeur bat à nouveau et... J'ai un choix à faire.

La naissance de ce sentiment cogne à la porte de mon âme. Et je ne veux choisir. Si mon coeur ne se décide pas, alors je resterai seule. Et une fois ma mission terminée, je partirai sans qu'on me voit.

Tu m'as dis un jour que j'étais libre. Je ne l'étais pas. Le devenir me vaut chaque jour de payer un prix cruel qui pourrait nuire à mon sourire. Seulement, je ne laisserai pas l'amertume s'immiscer en moi. Tu voudrais encore me voir sourire et vivre comme je l'ai toujours fais, le nez au vent !

Tu sais, Il me manque beaucoup.
Je fais tout pour le retrouver et tu le sais. Je dois réussir.
Je pense qu'Il doit être là, quelque part, mais je n'ai encore trouvé aucun indice de sa présence.
Je ne peux m'empêcher de penser que c'est volontaire.
On ne pense pas à ce qu'on ne voit pas devant soi.
Je rêve de le voir surgir au moment où personne ne s'y attendra.
Je veux croire au moins en cela, même si je continu ma mission.

Maintenant, je dois me préparer et continuer ce qui a été enclenché.
Je me demande comment sera ma prochaine entrevue. J'ai toujours cette boule dans mon ventre avant de partir au charbon.
Mais cette fois, Kastian devrait être là et de le savoir tout près, cela me donne plus de courage.

Tu sais, Althagir, je meurs de peur...
Et je ne dois rien montrer. Rien !
Mais savoir qu'une personne veille sur moi, ça me réchauffe le coeur.
On ne vit qu'à travers le regard des autres au final et même un dieu sait cela.
Sans fidèles, nul dieux...
L'oublie est une arme puissante. L'ignorance aussi.
Si je reste dans la mémoire d'une seule personne, alors je saurai que quelque part, j'aurai touché du doigt l'éternité.

J'espère juste avoir le temps de leur dire combien je les aime. On ne le dit jamais assez et souvent trop tard.
Je vous aime... Je vous aime tellement !
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeVen 19 Sep - 21:01

Une lueur d'espoir... Voilà ce qui vient illuminer ma vie en ce jour

J'écris sous un soleil lourd et sec.
Je me suis changée en acquérant une tenue plus locale et je me suis dissimulée sous une capuche afin d'éviter que les regards ne se portent sur moi.

Je vais commencer à chercher dans peu de temps. J'espère de tout coeur que je le trouverai cette fois. J'ai l'espoir qui brûle en moi et, contre mon coeur, un simple dessin.

Ainsi, Il se rappele de moi...

Tout n'est pas perdu et je vais faire tout afin que la lumière continue à illuminer de sa douceur ce monde que j'aime tant !

Mon regard est à présent plus perçant et si quelqu'un cherche à me suivre dans l'illusion du néant, je pourrais le voir. Je continus à étudier discrètement afin d'en savoir le plus possible sur les possibilités de la magie.

Mes chants se font plus sûrs et je sens une énergie nouvelle en moi.

Je dois être forte et évoluer afin de l'aider le plus possible. Finallement, moi aussi je dois continuer de grandir...

Mon cher Kastian, si tout va bien, je te ramènerai une bonne nouvelle... Enfin une !

W. m'a aidé à trouver le chemin et ce ne fût pas sans périls. Heureusement, son épée est sûre et il esquive les coups avec une grande dextérité. Je l'ai mis dans la confidence, lui et lui seul pour le moment car, si il m'arrivait quelque chose, il faudrait qu'il reprenne le flambeau.

Il me fallait faire vite.
Par contre, je sais à présent que je suis surveillée de près. Je garde en mémoire ces deux hommes en robe de mage que j'ai vu au cimetière. Je n'avais pas le temps d'en apprendre plus sur eux, mais ce temps là viendra.
J'ai donc décidé d'avoir toujours une vue claire de ce qui m'entoure.
Je n'aime pas que l'on m'espionne !

Oh, si seulement j'y arrive, je serai si heureuse ! Tellement heureuse !

Mais je ne devrais pas me réjouir avant d'être allée au bout de ma mission. Je touche du bois. On ne sait jamais !
Mais l'imaginer si près, peut-être, fait exploser mon coeur et j'ai du mal à calmer ma hâte.
Je dois rester calme et concentrée. Il me faut réfléchir et être très prudente.

J'espère que Kastian ne s'inquiètera pas de mon absence. Je suis partie si vite que je n'ai pas eu le temps de lui laisser un mot. Je l'aurai bien emmené avec moi, mais il a ses obligations et déjà que je vais le réquisitionner pour aller à Sombracier, je ne vais pas, en plus, l'obliger à traverser le désert.

Et puis, moins nous sommes dans la confidence, moins il y a de risques que le secret soit divulgué. Mais une fois tout cela fini, je lui expliquerai et je suis certaine qu'il comprendra. Son coeur est noble et droit.

Je vais prendre un peu de repos, car tout arrive si vite et je dois être en forme pour réfléchir et agir.
Mais je ne peux m'empêcher de sourire...
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeSam 20 Sep - 19:11

Je ne te dirai pas que nous avons réussi.

Une part de moi même se sens triste ce soir et... Je ne sais pas à quoi attribuer cela.

Je suis rentrée comme si de rien n'était et je me suis lavée. J'ai mis cette tenue simple qui me laisse libre de mes mouvements et j'ai rejoins Pendragon.

Je n'avais qu'une envie : voir la mer !

Alors nous sommes partis au galop et je me sentais si triste... Si triste...

C'est comme si tout en moi se serrait et que je ne sois qu'une ombre.

Pourtant, je suis heureuse : grâce à mes amis, nous avons réussi à le ramener... Et vivant !

Alors que m'arrive-t-il ?
Pourquoi je me sens ainsi ?
Il n'aura plus besoin de moi à présent...

Je regarde les navires et là, dans mon coeur, il y a le vide.
Dorian... Tu me manques tant !
La chaleur humaine...
Juste des bras contre moi...
Un sourire...

W. et X ont été formidables. Sans eux, nous n'aurions pas réussis. J'adore cette petite fée. Je me demande si elle aussi parfois ne se sent pas seule.
Finallement, c'est bien cela que tu voulais ? Non ?

Je regarde les navires et je songe à partir.
Je n'ai plus rien à apporter.
Je me sens comme une plume ballottée par le vent.
Un vent qui deviendra bientôt tempête...

Je sais que la guerre est là... Si proche...
J'ai sortie cette lame que je fixe : me serviras-tu à défendre le peuple, pauvre morceau de métal sans âme ?
Je ferme les yeux et j'imagine ses mains sur mes épaules, douces et puissantes à la fois.
Mais quand je les ouvre, il n'y a que moi... Que moi et mes sentiments déplacés.

Kastian...
Je ne l'ai pas revue depuis un moment.
Il doit être très sollicité et je comprends. Je le lui ai tant dis de fois de ne s'occuper de ma sécurité que lorsqu'il le pouvait qu'il doit me prendre pour ces affreuses radoteuses qui donnent toujours des conseils.

En parlant de conseil, j'ai croisé cette fameuse Lunedor dont m'avait parlé Damian. Ma première impression est mitigée, mais j'imagine que son côté froid et hautain est une apparence. Je n'ai pas aimé sa façon de me parler, mais bon, je n'avais pas envie d'aller plus loin avec une personne dont la vision s'arrête à son importance en face des autres.
A croire que vouloir aider ne plait pas à tout le monde.

A cet instant, je pourrais partir et disparraître sans faire de bruit.
Le silence... Je le connais bien.
Lui et moi dansons une vieille danse qui tournoie et virevolte sans fin.
Mais parfois, il est plus agile que moi.
Et devant la mer, ce soir, je ne suis rien.

Maman... Tu me manques aussi...
Je me rappele quand tu venais me voir, alors que personne ne voyait que j'allais mal. Toi, au contraire, derrière mes sourires, tu savais toujours ce qu'il y avait à voir.
Il te suffisait de me serrer sur ton coeur et de me dire combien tu m'aimais et je ne pouvais m'empêcher de t'aimer si fort parce que tu avais tout compris sans que je ne te le dise.
Ce soir, j'aurai terriblement besoin de toi...

La mer est magnifique.
J'ai du mal à croire que bientôt, elle sera couverte de sang.
Une nouvelle fois, je regarde cette épée et je sais déjà que je vais combattre.
Tu es têtue comme une mûle dirait mon père.
Oui... C'est vrai... Je suis tenace.

La même tenacité qui, ce soir devrait me faire sourire.
Et ce soir, seule sur cette plage, il n'y a que de l'eau..
Et peut-être bientôt, une nouvelle étoile dans le ciel.
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeLun 22 Sep - 11:24

Et voilà...
Je ne pensais plus pouvoir t'écrire un jour cher journal, mais il semble qu'un dieu bienveillant ait prit soin de nous tous.
Il y a bien un ciel plus bleu et, malgrés nos blessures, il rayonne en ce jour.

Je pensais que nous aurions à faire à une guerre d'usure, mais voilà qu'il en a été tout autre.
Une grande bataille nous a unit le temps de la mort d'un être ignoble et repoussant dont je plains l'âme. Pardonnez à ceux qui nous font du mal. Ils ne savent pas combien il est bon de sentir la chaleur du soleil sur nos visages souriants.

Je ne me suis jamais autant sentie fatiguée, usée, mais quelque part, soulagée qu'Arot ne soit plus.
J'ai vu tout le monde lutter, les plus forts armés d'épée magiques le poursuivre, les mages puissants utiliser leurs sorts les plus appropriés et les prêtres venir en aide aux blessés, relevant les plus faibles par la force de leur foi.
J'ai essayé tant que j'ai pu de les suivre, mais par deux fois je suis tombée. Runya m'a aidée et j'ai continué à soigner tout ceux que je pouvais, usant de parchemins et de bandages.

Il fallait que l'élite reste en vie pour terrasser ce général décidément redoutable et ses troupes. Je dois dire que, même si j'ai mes idées, Etrion s'est bien battu. Pendant un instant, l'alliance a fonctionné. Mais je sais maintenant qu'il en est tout autre puisqu'à peine la bataille terminée, Hashan nous a bien fait savoir que le traité n'avait plus lieu d'être après la chute d'Arot.
Mon coeur n'a pu s'empêcher de se serrer et je pense que, si nous avons gagné une bataille, nous n'avons pas gagné la guerre.
Et crois-moi , Althagir, cela me nâvre terriblement.

Bien sur, nous avons tous aidé nos troupes à rentrer, les soignant du mieux possible. Il y a eu des pertes de tous les côtés et j'ai pu voir les hommes d'arme de chaque faction se serrer la main après l'affrontement. Il y avait une lueur d'espoir dans ce geste simple, mais symbolique. Face à la mort, nous avons tous un sursaut, je pense, de conscience. Et voir toute cette violence, cette souffrance, au final, nous marque profondément.
J'ai vu des soldats si jeunes, morts sur la terre souillée de sang. Je pense à leurs familles.
Si j'avais un enfant parmis eux, cela aurait brisé mon coeur...

Mais maintenant, il y a tant à faire !
Il va falloir aider le plus possible ceux qui en ont le plus besoin et je vais essayer de m'y atteler avec l'aide de mes proches.
J'ai eu une longue discussion hier avec Arthur. Un prelude à ce qu'il va falloir faire.
Mais j'ai encore tant à lui dire !

Je vais aller voir les chevaliers de l'Ordre du Phoenix et aussi Damian.
Il faut aider les plus faibles à présent et ne pas laisser tomber les principes du traité. Je vais tenter d'aider du mieux que je le peux. Il m'est intolérable que l'on puisse gâcher quelque chose d'aussi important !

Je repense à la façon dont ce petit Roi cruel a rammené la couverture à lui dans son discours haut et fort. Alors qu'il faisait grand bruit de la victoire et de l'apport d'Etrion, moi je ne voyais que l'élégance du silence des autres.
Je pense que nombre d'entre nous pensions que la mascarade d'Oloth était ridiculement indéscente.
J'ai vu Damian aller lui parler afin qu'il tienne "sa chienne" comme il l'appelle, en laisse.
Je sais qu'il est aussi fort déçu. Et je le comprends. Il s'est battu comme un fou pour que l'union soit possible et de voir que tout cela ne tenait qu'à un fil... Qu'à un intérêt pour vaincre Arot... J'imagine ce qu'il doit penser.
Il ne faut pas abandonner. Même si il y a ce sentiment amer d'avoir échoué quelque part.

J'ai bien fais comprendre à Arthur que je ne laisserai pas tomber mes obligations, même si je vais aussi essayer d'aider le plus possible les pauvres gens. Il faut assurer un avenir lumineux à l'île. Et nous ne sommes pas dupes sur ce qui nous attend.

J'irai voir Kastian. Son aide va être précieuse. Il est souvent bien plus sage que moi. J'étais si fière de lui hier quand il a prêté allégeance au prince. Sa noblesse me touche et il est comme un modèle que j'essai de suivre quand je sens que je dérape. J'admire son calme dans les situations difficiles. Moi, je m'emballe et je dois faire des efforts surhumains pour ne pas laisser mon tempérament fougueux s'exprimer.
Je me demande encore comment j'arrive à rester si calme en apparence alors que je bouillonne comme un torrent furieux.

Après coup, hier, je m'en suis voulue d'avoir été dure avec dame Marla. Si Damian lui fait confiance, je dois faire aussi un effort. C'est difficile car je ne peux m'empêcher d'être méfiante, mais comme je te l'ai mainte fois dis, Althagir, de la fange peut naître une rose. Je vais essayer de croire que cette femme a suffisement de coeur pour nous aider à maintenir ce qui a été mis en place, même si Hashan a tranché dans le vif.
Le pardon est ce qu'il y a de plus dure à faire. Je sais aussi que les apparences ne font pas la personne. Si on me fait bien confiance, à moi, "la cornue", comme certains m'appelent, alors je dois ouvrir mes yeux plus encore et voir au délà de ce que les autres montrent.
Si je la recroise, je lui ferai mes excuses.
Je l'ai trouvé admirable de rester de marbre face à nous tous, seule représentante d'Etrion a avoir eu le courage de venir s'expliquer.
Et pour cela, même si j'ai des à prioris, je l'admire.
Je ne sais pas si j'aurai eu un tel sang froid devant une assemblée d'Etrionais hostiles.

Je plains aussi la reine. C'est drôle, mais avec le recul, je n'envie vraiment pas cette femme. Son rôle doit être ingrat et, vivre au côté d'Oloth ne doit pas être un cadeau.
Lui, par contre, j'aurai vraiment du mal à rester diplomate en face de son autosuffisance.
Il a quelque chose qui me donne une envie furieuse de le giffler. C'est affreux à dire, mais c'est plus fort que moi.
Toutes les fibres de mon être le rejettent et cela me pose un problème.
Parce que si je veux rester aussi neutre que possible, il faudra que j'aille au délà de mes sentiments profonds.
Mes défauts me sautent au yeux avec une telle force !
Mais je ferai tout pour m'amméliorer.

Tu sais, je ne me sens plus seule à présent. Je sais qu'il est là et qu'il veille sur moi autant que je veille sur lui. Il a enfin osé m'embrasser hier soir et j'ai cru que la terre s'ouvrait sous mes pieds pour me laisser flotter dans l'air. Je n'ai pas voulu lui montrer combien cela me rendait heureuse, mais j'ai craqué et je l'ai embrassé à mon tour. Je l'aime plus que tout et si nos solitudes se sont trouvées, alors nous sommes chanceux.
Je sais le poids qu'il porte sur ses épaules et j'essai du mieux possible de l'alléger.

Nous avons vu Seriwyn hier soir, aussi. Je l'apprécie de plus en plus et je pense que son aide sera précieuse dans l'avenir. Je lui ai demandé de se renseigner sur un certain nombre de choses qui me posent des problèmes. J'ai hâte qu'il revienne m'informer, en espérant qu'il trouve les réponses à me questions...
Mais je lui fais confiance et Arthur aussi.

Xyéna me manque... J'espère la revoir bientôt.
Cette petite fée a tout d'une grande dame, même si elle doute encore d'elle. Il faudra que je trouve le temps de me pencher sur la disparition de son mage. Je n'ai pas envie de la voir disparraître. Je l'aime trop pour ça ! Et là aussi, je pense qu'il n'y a pas de hasard...

Je dois aussi remercier Runya et voir Anaïs pour savoir comment elle va.
Nous étions tous sous tension au bosquet, lors de la réunion. J'ai tenté de lui apporter un peu de chaleur, mais je ne sais si cela a porté ses fruits. J'espère qu'elle se sent soulagée qu'Arot ne soit plus. Elle y a mit tant d'espoir elle aussi ! J'espère aussi qu'elle et Keliss sont heureux. Ils sont si mignons ! Il faudra d'ailleurs que je vois ce dernier pour une robe. Et aussi que je lui envois quelques clients au village du cerf.

Je suis heureuse que tous soient en vie.
Je vais continuer à prier pour qu'ils connaissent la félicité et que le bonheur leur ouvre les bras.

Ce matin, je suis allée voir la mer à Mérégrim. J'ai salué Sam, à qui je serai à jamais reconnaissante pour avoir gardé mon amour durant tout ce temps.
Je sais que son fils est gravement malade. Je vais voir ce qu'il est possible de faire pour son enfant avec Kastian et Runya. En tant qu'Archidruide, il pourra peut-être approter son aide et son savoir.

Lors de notre conversation avec Arthur, nous avons évoqué le quartier pauvre et il va falloir faire en sorte de trouver des fonds pour les aider. Il leur faut un toît décent et aussi la possibilité d'apprendre afin de pouvoir s'intégrer à la vie sociale sans rougir de leur situation.
Nous avons eu l'idée d'un bal de charité et Arthur pense que le faire au village du cerf serait une bonne chose, ce en quoi je l'approuve. Il m'a chargé de m'en occuper. Les droits d'entrée se monteront à 1000 pièces d'or qui seront reversées à moitié au village afin de subvenir à leurs besoins et l'autre moitié sera investie pour le quartier où se trouve les nécessiteux.
Je dois d'ailleurs voir Kastian à ce sujet.

Nous l'appelerons "le bal des lucioles". Il se fera à la nuit tombée, avec des lampions un peu partout, un orchestre et un grand buffet.
Je vais tâcher de réunir le plus possible de bardes, dont moi-même. Il me faut voir Eléonor de Lormont. Elle acceptera certainement de nous aider.
Il faudra aussi que les gens du peuple puissent pouvoir profiter de la musique. Je me vois mal faire un bal de charité et laisser ceux qui n'ont pas assez d'or à la porte.
Il me faut voir le responsable du village pour lui exposer notre idée et voir si il serait d'accord. Je n'aime pas imposer les choses.
Ce que je sais, c'est qu'il ne faut abandonner personne et essayer au maximum de redonner courage à tout ceux qui ont souffert du conflit.

La tâche me semble ardue et je suis certaine que des bonnes âmes accepteront de nous aider.
Je vais tâcher de les trouver.
Pour moi, ce traité n'est pas mort et nous devons tous collaborer pour le bien de tous.
Je sais ce que tu penses, Althagir : je suis une incorrigible utopiste !
Et bien oui... C'est vrai.... Moi j'y crois encore et je ne vais pas baisser les bras à la moindre difficulté. Il faut remotiver ceux qui n'y croient plus et, même si certains ne nous suivrons pas, essayer encore et encore de leur montrer la beauté de la chose.

Et oui... Je parle même d'Etrion ! Même si là, je m'attaque à un mur !
Misère... Je dois vraiment être folle, mais tant pis, il faudra bien qu'un jour ils comprennent que des Arots, il y en aura toujours.
Et puis il y a cette histoire de flagelleur qui me pose bien du soucis.
Je n'aime pas du tout ça, non... Pas du tout !

Voilà... Je vais aller au village du cerf prendre des renseignements et commencer à mettre des annonces un peu partout pour les bardes. Il faut aussi que j'en mette pour le bal dès que j'aurai l'aval du responsable du village.
Tout ne fait que commencer !

PS : c'est si bon d'embrasser l'homme que l'on aime ! Je dois penser à renouveler cette expérience le plus souvent possible !
Je dois aussi penser à renouveler mon stock de chocolat pour Xyéna et acheter une nouvelle plume pour écrire.

Je dois aussi voir avec Arthur pour cette idée de bains publics. C'est si bon de pouvoir se détendre dans un bon bain chaud et délassant, surtout après une longue journée de labeur. Il reste tant à faire ! Je vais finir épuisée à ronfler sur mon bureau si ça continue ! Mais mieux vaut cela que ne rien faire ! Comme l'a dit Damian, il faut agir et ne pas rester les bras croisés !

Il va falloir aussi que je m'occupe d'Astrale. Je crains qu'Arthur ne perde patience avec elle.
Et il y a Shannon.
Je suis heureuse qu'elle soit auprès d'Arthur.
Il faut que je bouge les fesses de Will afin qu'il l'aide à se perfectionner dans l'art du combat. Il faut surtout qu'elle apprenne à canaliser sa rage.

Je dois aussi remercier le Légatus (J'aurai du mal à l'appeler ainsi) pour son aide et tout ce qu'il a fait.
C'est l'un des rares à m'avoir fait confiance et cela restera marqué dans ma mémoire. Et il s'est remarquablement bien battu lors du combat ! J'irai prendre de ses nouvelles...

Une chose me nâvre, mais bon : c'est le départ de Kadrin. Je pense que je dois en apprendre plus sur la philosophie naine pour mieux la comprendre. Je ne lui en veux pas de ne pas m'aimer, ni de ne pas m'accorder sa confiance. Sûrement qu'à sa place, je ferai de même...
Mais ça me fait mal.
Que faudra-t-il que je fasse de plus pour qu'on cesse enfin de me voir comme un être que je ne suis pas ?
C'est drôle, mais, si une simple paire de cornes pose autant de soucis, je me demande alors ce qu'ils feraient devant une créature plus hideuse encore, mais dont l'apparence ne reflèterait pas le coeur.

Comme je l'ai dis à Arthur, je garderai mes cornes et si les autres ne savent pas regarder vraiment qui je suis, alors c'est qu'ils sont plus à plaindre que moi !
J'ai ma conscience pour moi et au dernier jugement, ils sauront que mon coeur était pur. Je porterai ma croix la tête heute et le regard fier !

Je les garderai aussi pour laisser passer un autre message. Je ne sais si certains comprendront, mais je pense que mes proches, eux, verront le but de ma démarche.
Je peux prendre beaucoup sur mes épaules. Je n'ai pas peur parce que je sens l'amour autour de moi et je donne le mien autant que je le peux. Et cela me suffit...
Oui... Cela me suffit amplement !
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeMer 24 Sep - 22:33

Tu vois... Ce soir, je ne sais pas par quoi commencer.

Il y a trop de choses qui se bousculent dans ma petite tête.

Je regarde le feu devant moi et je vois ces petites flammes qui dansent comme des coquines, toutes lascives et moi qui suis là, assise sur la pierre froide de la bibliothèque.

Un petit tapis ne ferait pas de mal, mais bon...

Il faut rapidement que nous parlions à Argun.
Encore une fois, Oloth nous a devancé. Ce serpent est vraiment redoutable ! J'ai du mal à garder mon sang froid en ce moment. Mais je dois rester calme et garder mon esprit libre.

Je ne suis pas la seule à ne pas aimer ce petit roitelet insupportable et si sur de lui. J'espère un jour avoir le plaisir de voir quelqu'un lui remettre les idées en place, en utilisant ses propres armes !

Calmes-toi, Irina...

Je fais une totale confiance à Arthur.
Pauvre Will... Il n'a pas encore l'habitude de la façon de penser du prince. Moi aussi j'ai eu mal en entendant les mots du futur souverain, mais je sais des choses qu'il ignore encore. Un jour, il comprendra.

Mais son geste avait une grande noblesse et je pense qu'Arthur l'a vu et à su lui dire ce qu'il fallait.

Damian est venu. Cela m'a fait du bien de le revoir.
Je lui ai confirmé encore une fois que je continurai le travail entreprit pour unir les cités. Je ne baisserai pas les bras et je parle aussi pour Etrion.
Oloth ne fait pas son peuple et j'espère qu'il y a des âmes qui cherchent encore à sauver cette cité de sa folie.

Ce qui m'inquiète, pour l'heure, c'est Kadrin. Comment peut-elle se laisser berner ainsi ? Elle est pourtant intelligente. A moins que ce ne soit un plan de plus...
J'espère que ce n'est pas juste une revanche sur la façon dont elle s'est sentie traîtée à Astria ou ailleurs. Si elle croit que les bonnes manières d'Oloth envers elle sont sincères, alors c'est qu'elle est encore très naïve...

Je ne puis imaginer Sombracier S'allier avec un être dont la parole est de sable.
Pire, avec un ennemi potentiel !
Cela me met en colère d'imaginer une telle chose et j'ai hâte de voir ce que donnera l'entrevue d'Arthur avec Argun.
Ralala ! Je dois vraiment rester calme moi ! Je me demande si je nai pas des ancètres barbares !

Heureusement, il y a eu quelques rayons de soleil dans tout ce brouillard !

J'ai appris que Calinde avait pris place au sein du conseil Elfique, suite au départ de Lunedor. J'avoue que cette nouvelle m'a faite plaisir, même si je ne devrais pas le penser. Mais ma première entrevue avec cette femme m'avait laissé froide. Peut-être que Damian m'éclairera un peu plus à son sujet.
Je vais tenter de ne pas me faire une mauvaise opinion aussi vite.
Même si, l'autre fois, je n'avais jamais vu Runya aussi en colère !

Tiens, j'ai vu Geriel. Je lui ai dis de faire un gros bisou à Anaïs qui est en convalescence. J'espère qu'elle va vite se rétablir que j'aille lui dire bonjour. Elle n'est pas visible pour le moment.

Sinon, j'ai pu aider le forgeron avec Seriwyn. Le pauvre avait un gros soucis avec des insectes mangeurs de métaux. Ils étaient assez difficiles à tuer et, sans mon ami, je n'y serai pas arrivée.
Nous avons pu aussi nous parler à coeur ouvert lui et moi et... Je lui ai avoué mon nom de jeune fille.
Je lui ai fais promettre de ne pas le révéler.
Après tout, je suis Kildare avant tout maintenant...
Et puis, comme je le lui ai dis, un titre ne fait pas une personne, comme certains peuvent le penser.

Je pense qu'il a aussi un passé imposant et j'espère qu'il m'en parlera quand nous aurons le temps.

Il faudra aussi qu'un jour, Arthur et moi nous parlions longuement.
Même si je garde ma part de mystère, je ne veux rien lui cacher. Mais je sais déjà Que lui aussi commence à bien me connaître.
J'ai apprécié ce qu'il m'a dit dans la salle du trône aujourd'hui.
Nous sommes un peu pareil au fond je pense.
Il fait son devoir, mais... Il a certainement d'autres rêves aussi.
Moins formels.
C'était difficile de ne pas l'embrasser quand il m'a parlé de notre petit rêve tout simple.
Mais je nous imaginai bien d'ici quelques années, loin de tout ce protocole et de cet immense palais tout froid.

Tout ce que j'ai fuis au final...

Je l'aime bien plus qu'il ne l'imagine. J'espère qu'il a compris que sous ma froideur apparente parfois, se cache un vrai volcan. Je me demande pour lui c'est pareil... Je pense qu'il n'a pas encore le temps de montrer tout de ses sentiments. Mais par ses petits mots et ses gestes, je sais qu'ils sont profonds et c'est ce qui me touche le plus.
Quand il prend ma main, c'est idiot, mais ce simple geste fait battre mon coeur comme un tambour. J'ai à chaque fois peur que le rouge me monte aux joues et je fais un effort surhumain pour rester aussi digne que possible.
Mais c'est très dur Althagir !

Je n'ai jamais su aimer à moitié. Je suis trop entière. Et... Nous nous sommes trouvés dès le premier regard.
Je m'en souviens encore, sur la place. Je ne savais même pas qui il était alors. C'est drôle, j'aurai presque préféré continuer à l'ignorer.
Mais voilà, les évènements nous ont dépassés et malgré qu'il soit prince, je l'adore.
Crois-tu qu'un jour nous pourrons vivre dans un petit coin tranquille, loin de tout cela ?
Je ne désire pas d'un royaume. Je veux juste mon homme. Et un chat et un chien. Et lui apprendre à pêcher au bord de l'eau en le poussant dedans pour le taquiner.
Avec un peu de chance, nous pourrions même fonder une petite famille tranquille...

J'essai d'imaginer Arthur avec des enfants chahuteurs dans les jambes et je ne peux m'empêcher de rire. Déjà qu'il ne supporte pas Astrale, alors si nos enfants nous ressemblent, je crois qu'il deviendra chèvre !
Surtout que moi, je n'ai vraiment pas été une enfant calme et obeïssante ! Quoique... Même maintenant, je suis toujours aussi rebelle. Le pauvre !

Un jour, il faudra que je l'emmène camper tout près des falaises. Quand il fait bon, j'adore dormir à la belle étoile.
Que le ciel est beau !
Je lui parlerai des étoiles et des légendes que l'on m'a racontées à leur sujet.
On mangera des fraises de bois et je lui ferais rôtir un bout de sanglier.
Pourvu qu'un jour, nous puissions vivre ainsi, simplement, sans tous ces soucis !

Mais ce ne sera que dans longtemps je crois.
Il y a trop à faire.

J'ai revue Sebasthol. J'ai envie d'en connaître plus sur lui. Je pense qu'il a sa croix à porter lui aussi. Il ne montre que très peu de ce qu'il est réellement et, à la fois, il laisse deviner certaines choses. Je me demande si je lui serai d'une aide quelconque...

Ralala ! Si je m'écoutais, je n'aurai pas assez d'une vie !

Au moins, toi tu écoutes tout sans me juger, ni imaginer tout un tas de trucs.
Pas de doutes sur tes pages, pas de remise en question...

J'ai terriblement besoin de musique en ce moment. Je pense que je vais aller jouer vers la falaise. Mon violon m'appele et mon inspiration bouillonne. J'ai besoin de sentir vibrer les cordes sous mes doigts. De laisser les notes me pénétrer et me permettre de m'envoler vers la porte de mon jardin secret.
Pas d'Oloth, ni de guerre là bas. Juste des fleurs parfumées, des rires et un visage d'enfant...

Il faut aussi que je continue à courir partout pour l'organisation du bal. J'ai pensé disposer les bardes autour du puit. Je vois des cordes et une harpe. Faire venir un piano serait de trop. Et ces instruments là sont trop fragiles.
Je ne me suis pas encore occupée de la robe que je porterai, mais je sais exactement ce que je veux et ce que je ne veux pas.
Pour le buffet, je vais faire appel à l'éconpmie locale du village. Je pense qu'il doit bien y avoir une bonne cuisinière dans le coin.
Pour le vin et les alcools nobles, j'irai voir l'aubergiste.

Bon, je vais retourner travailler.
Ca n'arrête jamais ici. Je ne me souviens même plus de quand j'ai eu une seule journée calme et détendue !

J'ai continué à m'entraîner durement. Je dois pouvoir protéger Arthur au cas où l'autre fou voudrait lui trancher la gorge. Et il faut aussi que je l'entraîne, avec Will. Il va falloir que je le kidnappe pour qu'il vienne je crois. Sinon, il sera toujours pris par une affaire politique, au détriment de sa sécurité personnelle.

Pfff ! Irina, la prochaine fois que tu prends un navire, prends-en un qui va sur une île calme hein ! Saperlipopette !
Revenir en haut Aller en bas
Arabel
Admin
Arabel


Nombre de messages : 797
Age : 43
Date d'inscription : 12/03/2007

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Re: Le journal d'Irina Kildare   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeSam 27 Sep - 2:32

// RÉCOMPENSE 10,000 XP POUR IMPLICATION FORUM RP. TRÈS BEAUX POSTS. UN VRAI RÉGAL. JE DONNERAI LA RÉCOPENSE MOI-MÊME EN JEU.// récompense donnée


Dernière édition par Arabel le Lun 6 Oct - 17:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeSam 27 Sep - 4:17

Tu ne devineras jamais !

Je viens de recevoir un paquet de Mamina avec deux pots de confiture !
Je vais pouvoir les faire goûter à Arthur. Je suis certaine qu'il va adorer !

Il y avait aussi une longue lettre.
Je la confie à tes fidèles pages.

J'ai tant à te dire Althagir... Tant...


*Un beau parchemin se trouve entre les pages du journal. L'écriture qui le noircit est volontaire, de caractère. Un parfum de confiture d'abricots l'accompagne*

Ma petite chérie,

Je suis si heureuse d'avoir enfin reçue de tes nouvelles.
Je lis et relis la lettre que tu m'as faites parvenir et je me fais beaucoup de soucis pour toi.
Nous avons appris pour Dorian et nous en sommes tous désolés. Il semblait être un homme d'une grande carrure et très amoureux. J'aurai aimé le connaître et pouvoir le chérir comme je le fais avec tous mes petits enfants.

J'imagine que cela a du être terrible. Si j'avais perdu ton grand-père, je crois que je serai devenue folle !
Je te trouve très courageuse de continuer à avancer en sachant la perte d'un être aussi cher.
J'espère que là où tu vas, tu retrouveras le sourire.
Nous l'espérons tous d'ailleurs.

Je pense que ta mère va t'écrire aussi, si elle ne l'a pas déjà fais.
En attendant, je vais un peu te donner des nouvelles de la famille, car je sais combien tu y es sensible.

Déjà, saches que tu nous manques beaucoup. Même à ton père qui ne le reconnaîtra jamais. Mais nous savons tous qu'il est un vrai ours !

En parlant de lui, il a été appelé par son frère.
Les orcs refont des leurs dans le royaume et les combats sont durs.
Ta cousine a pris les armes à son tour pour aider ton oncle. Elle me fait penser à un général d'armée et semble très appréciée par ses soldats. Je pense qu'elle sera une grande dame dans le futur, mais bon, nous verrons bien.

J'espère que ton père reviendra entier car cela me nâvre de voir ma fille soucieuse.

Ta mère donne de plus en plus de concerts ici.
Elle a écris une dizaine de textes (d'ailleurs, je t'en envoie un, avec la partition incluse, si tu veux jouer un nouvel air) et certains sont devenus assez populaires.
Alors du coup, et bien le manoir reçoit souvent du monde et ça, je pense que c'est bien pour elle.
Je suppose que tu as toujours le violon de ton grand-père. Ca me fait toujours quelque chose de savoir qu'il te suit partout. C'est un peu comme si nous étions à tes côtés, en quelque sorte.

Si tu savais comme je m'inquiète de te savoir si loin. J'ai grande hâte de savoir où tu vis, ce que tu deviens et si tu as pu remonter la pente.

Corwin est toujours enfermé, si cela peut te rassurer.
Nous veillons sur lui autant que possible, mais je crains qu'il ne guérisse jamais de sa folie.
Il a déjà tenté deux fois de s'évader. Mais nous avons réussi à le retrouver.
Je crois, je ne sais comment, qu'il a encore pris en puissance. La magie a toujours été forte en lui.
Je m'en inquiète beaucoup. Il est quand même notre petit fils, malgré les choses horribles qu'il a commise ici.
Mais, Irina, tu l'obsèdes toujours autant. J'ai beau chercher, je ne comprends pas ce qui se passe dans son esprit.

J'ai été le voir il y a peu et il m'a presque fais peur. Et pourtant, il m'en faut ! Ca tu le sais !
Quoiqu'il en soit, reste aussi loin que possible de lui. Je ferai en sorte que mes lettres te parviennent de façon détournées : on ne sait jamais !

Sinon, j'ai une nouvelle qui va te râvir : ta soeur va s'unir à un très beau jeune homme d'ici une semaine.
Il s'appele Merlin et vient d'un royaume qui se nomme Ambre.
Lui et ta soeur forment un couple très assortis. D'ailleurs, ils sont invités dans toutes les soirées de la cité.
Je dois te dire que ce jeune homme m'intrigue énormément.
J'ai regardé sur nos cartes et je n'ai point vu d'Ambre dessus.
Je lui ai donc posé la question et il m'a dis que tous les chemins menaient à Ambre, encore fallait-il avoir les yeux ouverts.
Je pense que c'est un lieu caché et cela attise énormément ma curiosité et celle de ton grand-père.

Tiens, il te fait pleins de bisous d'ailleurs ! Je te le dis, sinon il va encore me faire la leçon... A mon âge !

Enfin, pour en revenir à ta soeur, elle nous fait beaucoup penser à toi.
Tu lui manques énormément et elle garde ton portrait dans sa chambre, tu sais, la petite miniature que Léopold avait fait de toi.
Je lui ai fais lire ta lettre et elle en a pleuré. La même sensibilité !
Tu serais fière d'elle. Elle est le petit rayon de soleil de notre famille ! Je gronde d'ailleurs ta mère régulièrement parce qu'elle la couve trop.
Mais Juliette ne se laisse pas faire, crois-moi !
Vraiment, je suis très fière de mes petites filles !

Oh, j'ai une mauvaise nouvelle : Sébastien est mort.
Ton pauvre chien a rendu l'âme hier. Nous le cherchions avec papy, quand nous l'avons trouvé dans un coin de la pièce, tout froid. La pauvre bête a du sentir sa mort proche car jamais il n'allait là.
Nous l'avons mis en terre dans le jardin.
Je sais que tu l'aimais beaucoup, mais il avait fait bravement son temps, ma chérie.
Dis-toi qu'il a eu une longue vie heureuse et tranquille ici.

Je vais te faire rire, mais ton grand-père et moi avons encore inventé une machine infernale.
D'ailleurs, ton père nous a grondé.
Nous l'avons appelé : le gobe-terre !
Cela sert pour les champs. Sauf que ça c'est emballé et que l'un des terrains de ton papa a été ruiné !
Tu aurais vu sa tête ! J'ai bien cru qu'il allait nous faire une attaque !
Enfin, papy et moi avons réparé du mieux possible, mais ça nous a pris une semaine !
Du coup, le gobe-terre trône parmis nos vieilles reliques dans la grange.

Sinon, tu ne devineras jamais !
Nous avons reçu la visite d'un très vieil ami : Shylock Atramadus !
Bon, je sais, ça ne te dit rien parce que tu n'étais pas encore née, mais c'est un grand ami de papy. Ils ont travaillé longtemps ensemble sur les plans.
Shylock est un baroudeur planaire !
Tu sais, je t'en avais déjà parlé une fois.
Il est apparu dans le miroir du laboratoire avec un gros nuage de fumée bleue. Je n'avais jamais vu quelqu'un vêtu aussi étrangement.
Lui et papy ont commencé à parler et je n'ai pas compris la moitié de ce qu'ils se disaient, mais ton grand-père semblait aux anges !
Tu penses ! A notre âge, tous nos amis sont au cimetière !
Alors pour une fois qu'on en tient un vivant !

Enfin, j'ai eu un nouveau sac en peau de Grumlochk. Ne me demande pas ce que c'est car je cherche encore sa fonction. C'est petit, c'est violet et ça a des écailles bleutées et irrisées. Pour l'ouvrir, je dois dire un mot que m'a donné l'ami de papy. J'hésite à te le noter parce qu'il m'a dis que le sac réagissait à l'écriture. Un vrai casse tête !
Enfin, je l'adore ! Il va merveilleusement bien avec ma robe mauve, tu sais, celle que je portais le jour où tu t'es cassée la cheville en voulant voir si tu retombais comme le chat sur tes pattes en sautant du haut de la grange.
On en rigole encore, bien que sur le moment, nous avons eu très peur.
Je suppose que tu es toujours aussi tête brûlée ma petite chérie intrépide !
Il serait tout de même temps que tu te calmes un peu.

Notre abricotier a fait de magnifiques fruits cette année. J'ai pu renouveler mon stock de confitures. Je t'en mets vite deux pots avant que ton père ne pille ma cave ! Je l'ai déjà surpris à piocher dans la réserve de vin, le bougre !
Après, il nous dit que le liquide s'évapore !
Ben voyons !
Si je le reprends sur le fait, je lui tire les oreilles !
Et peu importe son rang !

Je vais aider ta soeur à choisir sa robe.
Je t'ai dis que je trouvais ce Merlin charmant ?
Oui... Je radote...
Il me rappelle ton grand-père en plus jeune.
Il a de magnifiques yeux verts et de très longs cheveux sombres.
Quand il est avec ta soeur, on dirait qu'ils ont été faits pour s'harmoniser tant ils se ressemblent.
Il est très attentionné avec Juliette. Il la gronde souvent d'ailleurs, quand elle part seule dans les rues basses de la ville.
Figures-toi qu'elle a découchée l'autre soir !
Je l'ai surprise à rentrer sur la pointe des pieds et je l'ai un peu grondé. Mais elle m'a regardé avec ce petit regard qui me rend incapable de lui dire des choses graves. Je vieillis ma chérie. Et mon coeur devient plus tendre.

Voilà, je pense déjà t'en avoir dis beaucoup.
Je t'en prie, Irina, donnes-nous vite de tes nouvelles.
Tu me manques énormément ma petite fille têtue. Il n'y a plus personne ici pour oser tester mes inventions farfelues. Ta soeur a un peu repris en charge nos affaires, le temps que ton père revienne de la guerre. Du coup, je me retrouve un peu seule et mélancolique.
Je pense à toi chaque jours et je prie pour que tu nous reviennes un jour.
Je sais que ce sera difficile après les ravages causées par ton frère. Mais les gens finissent par oublier. Et puis tu sais, je te trouve très belle avec ces cornes. Ne laisses jamais quelqu'un te dire le contraire, d'accord ?
Je t'ai mis aussi un objet que nous a ramené Shylock dans le paquet.

Il appele ça une bouloche.
Je pense que ça devrait te plaire. Pour l'utiliser correctement, tu dois souffler dessus. Ca a l'air fragile, mais ne t'y fies pas. Je l'ai déjà fais tomber deux fois et ça ne s'est pas brisé. Je ne sais pas en quelle matière c'est fait, mais ça a des propriétés magiques.
Donc, tu souffleras dessus et tu veras ce qui se passeras. C'est une surprise !

Je vais aller me coucher maintenant et souffler ma chandelle.
Demain, je porterai ce colis à un ami marchand. Il saura quoi en faire.
Prends bien soin de toi mon enfant et surtout, n'oublis pas que nous sommes tous derrière toi.
Ecris-moi vite !

Ta Mamina.


*Joint à la lettre, un partition retranscrite à la main avec un texte*


Tu vois, Althagir, ça me fait chaud au coeur !

Je pense que je jouerai le morceau de maman au bal. Je vais aller étudier au plus vite la partition car après, je devrais courir en tout sens pour toutes les choses qu'il me faut faire.

Arthur ne m'a pas laissé une minute pour souffler et j'ai à peine le temps de dormir.

Si tu savais comme ils me manquent tous !
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeJeu 2 Oct - 9:20

Je suis allée courir ce matin.

Il pleuvait, mais je ne sentais pas la pluie. Je ne voulais que la morsure du vent sur mon visage, sentir mes muscles me faire mal, ne plus penser, non, ne plus penser...

Je suis arrivée devant la mer et il y avait ce pêcheur, assis là, fixant les flots.
Je me suis assise et nous avons commencé à parler, simplement.

Nous ne nous connaissions pas. Il ignorait qui j'étais et moi de même. Une discussion simple. Et alors que je ne m'y attendais pas, je me suis mise à pleurer. Il m'a regardé un peu surpris, puis, sans rien dire, il a passé son bras autour de mes épaules pour me réconforter. Il ne m'a rien demandé. Il était juste là. Il ne savait rien de moi, mais par ce simple geste, il m'a réconfortée.

Quand je suis repartie, il m'a donné un sourire agé et doux. Dans son regard, tout était limpide. Ni mensonge, ni manipulation, ni trahison, ni doute, ni rien de tout ce que je vois en ce moment autour de moi.

Je n'avais pas envie de rentrer de suite à Astria.
Je n'avais envie de voir personne.
ALors je suis allée près des falaises, là où tout est sauvage.
Le silence était mon seul compagnon. Et comme je l'ai aimé !

Alors ton visage est revenu me hanter.
Ton visage, ton corps, ton esprit, tout ce que tu ne disais pas mais que tu me montrais. Tu n'as jamais eu besoin de me manipuler. Tu me faisais confiance.
Et alors nos matins m'ont terriblement manqués...
J'ai fermé les yeux il m'a semblée que je tombais.
Nous étions encore chez nous, la pluie dehors battant devant nos carreaux. J'avais encore le goût de tes baisés. Le sel de ta peau si chaude. Nous étions si charnels, si passionnés. Tu savais faire brûler ce volcan en moi comme nul autre avant toi.
Je pouvais encore sentir tes bras m'envelopper et ton sourire caresser mon visage alors que tes yeux si bleus me dévorait de cet amour qui était si fort.... Si fort !

Ni toi, ni moi n'étions raisonnables. Nous avions choisis notre vie, loin de la fête. Loin des images que l'on veut nous donner en pâture. Loin de tous ces mensonges.
Notre vérité nous sautait aux yeux tous ces matins là.
Juste un homme et une femme, rien de moins, rien de plus.

Si tu savais...
A présent, je suis dans l'hiver et la glace qui m'entoure ne cesse de refermer son écrin étouffant sur moi.
J'ai l'impression d'être une vierge de fer, un objet que l'on utilise à sa guise, en oubliant que derrière ma chair, il n'y a qu'un coeur.
Un pauvre coeur à vrai dire tout simple.
Et un coeur qui a terriblement mal...

A vrai dire, je n'avais plus envie d'ouvrir les yeux.
Parfois, être aveugle a ses avantages.
Trop voir est une malédiction.
Et il m'a fallu ce jour pour m'avouer que je n'étais pas heureuse.

Qu'est-ce que je croyais ?
Que le monde allait s'amméliorer ? Que je pouvais peut-être aider des gens qui n'ont pas besoin ni de moi, ni de mon aide ?
Je me sens plus que fatiguée. Je me sens bien plus seule à présent que lors de mon arrivée sur Arcanos.
J'aurai du éteindre la lumière quand la tienne s'est éteinte.
J'ai eu la faiblesse de croire que je pourrais y arriver encore, mais je n'y arrive pas.

Hier, alors que j'étais dans cette chambre, au palais, dans ce lit froid, sans personne, le sol a commencé à s'effriter.
Je me suis rendue compte de mon impuissance, de mes limites.
J'ai senti ce froid m'envelopper, installé là par des gens qui se disent mes amis.
En y repensant, quels amis ?
Qu'ai-je vu depuis mon arrivée ?
La guerre, les complots, les cachoteries, les mensonges, et pire... Je sens plus que jamais qu'on se sert de moi. Si ce n'est pas d'un côté, c'est de l'autre. Et ces personnes osent me dire qu'elles m'aiment !
Mais aimer, ce n'est pas cela...
Non...

Je ne compte plus les jours où je dois faire attention à tout ce que je dis, à devoir surveiller qu'une lame ne traverse ni mon corps, ni celle de l'homme que j'aime. Faire attention à tout, ne plus vivre, juste survivre.
J'en suis là. Mes chaînes me sautent aux yeux bien plus lourdes que tout ce que je croyais.
Ceux que je pensais mes amis...
De l'un à l'autre, chacun me dit de me méfier.
Je ne devrais pas avoir à faire cela.
L'amitié, ce n'est pas ça. L'amour encore moins.

Y a-t-il encore quelqu'un sur ce bout de terre qui me dit la vérité ?
Y a-t-il encore quelqu'un ici qui me prend telle que je suis, sans méfiance, sans défiance, juste avec son coeur ?
Toute cette politique, tous ces complots, ces plans, ces espions, ce mal débile qui cherchent encore et toujours à vaincre quelque chose qu'il ne comprend pas.

Que devrais-je faire encore pour que l'on m'aime simplement ?
Que dois-je faire pour vivre dans la confiance ?
Qui est là quand mon sourire s'efface et que mon âme saigne ?

Des masques et encore des masques !
Je suis tellement en colère et tellement déçue ! Si tu savais !
Je n'ai pas les épaules pour supporter ce poids là.
Je suis comme une coquille de noix fragile que l'on a rompu en deux.

Seriwyn est pratiquement le seul à m'avoir parlé simplement, à avoir osé me dire certaines choses sans chercher à m'évaluer ou à vouloir se servir de moi pour telle ou telle chose.
J'en ai assez des secrets, des mensonges, de devoir vivre cachée.

J'avance sur un sol qui s'effondre derrière moi.
Je fais des choses qui ne sont pas moi.
Au final, pourquoi faire ?
Pour aider quoi ? Au nom de quoi ?
Pour qui je me prends hein ? Pour qui ?

Quelqu'un voit-il que la seule chose dont j'ai besoin, c'est d'amour ?
Juste un peu d'amour... Sans rien derrière... Juste un peu d'honnêteté...
Je prie pour que cela existe sur cette île.
Un soupçon d'honnêteté.

Et de l'amour, du vrai, pas cette chose froide que l'on me propose.
Tu vois, je veux encore sentir des mains sur moi et un sourire qui en dira plus long que toutes les belles paroles.

Heureusement que j'ai la musique.
Elle me sauve encore un peu du néant.
Elle sait rester simple.

Ma famille me manque terriblement.
Arkell, Thyldus, Kathryna... Votre chaleur et votre amour me manquent aussi. Vos rires simples et francs. Pas de faux semblants entre nous. Et pourtant, il y avait plus que des secrets que nous partagions.
J'en ai fais bien plus pour aider à vos côté qu'ici bas, dans ces terres aux coutumes qui me sont étrangères.
Ici, je ne sers à rien.
Je ne suis qu'un joli jouet entre les mains des uns et des autres.
Mais un jouet, ça se casse.
Jusqu'où poussera-t-on ma solidité ?

Ai-je encore un véritable ami ici bas ?
Qui dois-je croire ?
Qui sera capable de m'aimer vraiment ?

Arthur, j'espère vraiment que tu sais ce que tu fais...
Je l'espère de tout mon coeur..
Parce que je ne veux pas perdre le peu d'innocence qu'il me reste.
Je veux encore croire qu'il existe des personnes qui savent aimer sans attendre quoique ce soit, sans ambitions stupides et inutiles.

Finallement, je crois que je vais me rapprocher des pêcheurs simples qui ne me connaissent pas.
Eux, au moins, n'ont pas besoin de se repaître d'illusions.
Ils sont bien plus sages que tout un chapelet de Rois ou de noblions.

Je suis tellement en colère !
Quand la tempête éclatera ? Quand ?

Si tu savais comme j'ai besoin de ton amour, de ta chaleur et de tes bras...
Le reste, je m'en fous... Je m'en fous tellement à présent...
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeMar 7 Oct - 17:27

J'ai senti le sang sur ma main et ce froid...
Il faisait si froid...

Le sang dans ma paume, quand ça c'est brisé et ce cri...

Il a tenté de rentrer, mais je l'ai repoussé.
Qu'a-t-il donc fait de moi ?
Cessera-t-il de me gâcher la vie ?

Je suis à présent certaine d'une chose, c'est qu'il est arrivée là où il le voulait.
Il est libre...
Libre et dangereux...

J'ai mis en garde Arthur et je tremble à l'idée de ce qu'il pourrait faire.
Il n'attaquera pas de front, ça non...
Ce serait trop facile et il a attendu trop longtemps.

Mais je suis persuadée à présent qu'il arrive.
Les douleurs ont stoppé net.
Je retrouve mes couleurs.
Et cela n'annonce rien de bon...

Dans les ténèbres, heureusement, il y a un rayon de lumière qui vient me réchauffer.
Ce rayon, toujours là pour me faire rire, c'est toi.
Je sais que ce jour viendra où il n'y aura plus cette peur.
Ces moments simples où l'on pourra rire, comme si de rien n'était.
Comme si tout ce qui était affreux aura été repoussé au loin.
J'ai foi en toi, parce que tu es mon autre...
J'ai de la chance. Et je m'en rend compte.

Autour de moi, je vois des gens tristes, en colère, se posant des questions.
Qu'allons-nous devenir ?
Après la pluie, et la tempête, je sais maintenant qu'il faudra que j'aille au délà de mes convictions.
Ca me fait mal.
Mais je n'ai jamais reculé devant mes responsabilités.
Si cela avait été le cas, je serai loin d'ici.
J'accepte mon sort et le poids que l'on met sur mes épaules.

Les maigres sourires, les petites actions honnorables me touchent.
Je vois tout ces gens autour de moi.
Certains comptent sur ce qu'il y a de bon en nous tous.
Je vois aussi derrière les masques, bien plus clairement que l'on voudrait que je ne vois.
Naïve...
Un reste d'innocence.
Mais mon innocence est morte il y a longtemps.
Corwin l'a emporté avec lui, dans un baiser maudit.
Et maintenant, ses ombres cherchent dans la lumière à me cacher le soleil.

De quel droit ?



Cela me plonge dans mes propres imperfections.
Ces petites choses qui font, au final, que nous sommes aussi attachants.
J'aime celles de mon amour parce que malgré tout, malgré le sérieux de la situation, c'est juste drôle.
Le recul... Juste un peu de recul...

Si tu savais comme un océan de larmes ne suffirait pas à dissoudre ma peine !
Mais tu vois, Althagir, c'est plus fort que moi : il faut que j'y arrive, de toutes mes forces, de toute mon âme !
Quitte à me tromper, à souffrir, à n'être plus qu'une illusion pour des regards qui comprennent que ce qu'il sont capable de...
Je n'ai plus envie de me pencher là dessus.
La guerre approche, langue perfide léchant de sa salive noire ce monde que nous foulons, pauvres fourmis insipides.
Noire comme toi, pauvre roi, marionnette d'une force qui te dépasse et dont tu penses être le maître invulnérable.
Rien ne dure...
Si la vie m'a bien appris une chose, c'est celle là.

Je regarde les passifs, pauvres naïfs qui pensent encore que croiser les bras nous sauvera.
Mais un regard s'éteint, comme le reste.
Tu m'as dis que l'ombre pouvait nous recouvrir, mais sans la lumière, l'ombre n'aurait pas de nom.
Pour qu'un dieu existe, il faut des croyants.
Ton calme ne trompe personne, malheureusement. Il ne te rend que plus dangereux. Pourtant, je dois te reconnaître une chose, tu es un ennemi admirable. Même si tes éminences grises te conseillent bien.
Je sens la mort se marrer. Mais lui reste-t-il des lèvres pour le faire ?
Et si la mort c'était le néant ?

Qui est revenu pour nous dire que derrière l'écran de cette vie, nous avions une meilleure chance au délà du plan matériel ?
Le charnel et l'esprit...
Deux mondes si différents et pourtant si proches !

Tu sais le pire ?
C'est que je vais bien.
Malgré tout ce qui s'effondre, je n'arrive pas à faire taire la force qui est en moi. La vie est plus forte que tout. Et puis il y a des sourires qui sont comme des minuscules lumières.
Le phoénix...
Il se consumme, puis renaît, plus majestueux encore, plus vivant que jamais !
Entre l'ombre et la lumière...
Voilà ce que je suis...
Juste l'entre...

Je repense à une chose, juste maintenant...
Que m'avais-tu dis alors, Dorian ?
La légende...
La légende des frères Trammel...
Oui... Je me souviens...

Je me demande ce que devient la petite porte, dans notre ancienne boutique.
Dire qu'un tel secret est si mal dissimulé que personne n'irait le chercher là.
Si les autres sont toujours aussi efficaces, alors il me reste un espoir.
Arkell devrait alors être à son poste.
Je me demande où se trouve Kathryna...
Il y a toujours un contre pouvoir...
Mon cher demi frère... Crois-moi, cette fois, je ne te faciliterai pas la tâche !

Toujours se méfier de ce que l'on ne voit pas...
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeJeu 16 Oct - 12:27

Combien de temps ?

Mon pauvre Althagir...
Ma vie ne cesse de battre de son poul vif et je n'ai pu trouver le temps de te dire tout ce qu'il se passe autour de moi.

Mais ce que tu dois savoir, c'est que je suis heureuse, même si la menace de Corwin se rapproche de plus en plus.

Le Conseil s'est enfin décidé à nommer Arthur Roi d'Astria et, si je suis très fière de lui, je sais que cela signifie que je vais moins le voir et que les responsabilités vont se faire plus lourdes encore.

Je vais donc avoir encore plus de travail sur les bras, mais je sais que c'est pour aider celui que j'aime et faire en sorte que ceux qui foulent cette terre puissent le faire en paix.

Je n'ai jamais eu peur de retrousser mes manches, tu le sais. Mais là, je crois que je n'aurai pratiquement plus le temps d'effleurer tes pages de ma plume.

Quoiqu'il en soit, je me réserve ces petits moments magiques que je peux avoir avec mon amour, quand, loin des regards, nous ne sommes plus qu'un homme et une femme.
C'est dans ses bras, au petit matin, alors que ses yeux sont encore en sommeil, que je me sens vraiment bien. Sa chaleur et son amour réchauffent tout mon être et je sais que je pourrais le suivre même dans les limbes.
J'adore son rire quand il se moque gentiment de moi. J'aime le moindre de ses baisers quand il frôle ma peau. Ses mains me font vibrer et... Je pourrais te faire rougir, mon pauvre journal !

Si tu savais comme j'aimerai arrêter le temps quand nous sommes ainsi : deux âmes dont le feu peut embraser la terre entière !

Il a quelque chose en lui d'irrésistible et parfois, je pourrais presque l'entendre penser tant je me sens proche de lui.
C'est mon homme à moi, mon Arthur...
Je sais qu'il retient encore beaucoup, mais nous avons le temps pour nous ouvrir à ces plaisirs qu'on dit charnels...
Il est trop adorable ! Je ne suis absolument pas objective avec lui, même si parfois, je lui donne mes désaccords.

Je l'aime que veux-tu !
Pourvu que je ne devienne pas aveugle car il aura besoin de mes yeux. Et dieu seul sait qu'en ce moment, c'est nécessaire !

Je suis heureuse ausi parce que j'ai des amis formidables.

Ma petite Sun Yé, si adorable ! Je tiens beaucoup à elle. Un vrai petit rayon de soleil !

Mon Anaïs, dont je suis si fière. J'ai hâte d'être à sa cérémonie. Je vais lui préparer un beau morceau de violon.

Kastian, qui me manque. J'espère qu'il va bien.

Mes gardes du corps, Kenrick, Santano et Zinât. J'espère les protéger comme ils le font pour moi.

Mon Seriwyn, mon grand ami, avec qui j'ai ces fous rires permanents. Je l'adore ! J'ai tellement hâte que nous travaillions ensemble au Magistérium.

Même Oranes qui m'a offert quelques sourires, l'air de rien. J'espère pouvoir l'aider au mieux. J'apprends à la connaître et je pense réellement qu'Etrion a fait une grosse bêtise en l'exilant. Je l'admire pour bien des choses même si je sais que ce n'est pas un ange. Ca en ferait hurler plus d'uns, mais bon... J'ai toujours pensé qu'un être avait droit à une seconde chance et si elle essaye d'aller vers la lumière, bon, une petite lumière hein, et bien il faut l'aider.

Et puis personne n'est parfait !

Ralala ! Le temps passe ! J'aurai encore tant à te dire, Althagir, mais je dois filer.

Il faut que je passe au Magistérium, que j'aille au refuge, que je vois pour la bestiole, pour un ébéniste, que je m'occupe de certains plans (le palais est vraiment hideux ! Vivement qu'il soit redécoré, déjà que je peux même pas recevoir les gens correctement !) et puis... Pleins d'autres choses !

Il me faudrait des journées de 48 heures !

En plus, mes amis me font la morale pour que je me repose. J'ai pas le temps ! Je dois travailler encore et encore...

Allez, je file ! J'essairai d'écrire dès que possible, mais bon...

Pour l'heure, je dois agir. Pour Arthur, pour le peuple, pour mes amis, pour Arcanos et... Pour la vie elle-même !

PS : je l'aime, je l'aime, je l'aime !
Faire une tarte au pomme et des lunelles.
Trouver un cadeau de mariage génial pour Kadrin.
Trouver un cadeau pour Anaïs.
Aller chercher des pommes.
Tirer les oreilles à Will ! Du moins, lui faire comprendre qu'une femme, ça a des rêves, ralala !
Voir Sebasthol et lui donner des pommes.
Heu... Je crois que c'est tout pour l'instant.
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeJeu 16 Oct - 19:45

*Ecrit rapidement sur le vélin de son journal*

C'est bizarre, mais je suis étonnée que personne n'ait remarqué que depuis son retour, Arthur avait pris 7 ans de plus... Je sais qu'il n'a que 22 ans maintenant, mais cela se voit que ce n'est plus un enfant, mais un homme... Etrange...

Enfin, tant mieux pour lui... Cela veut dire qu'il fait jeune.

Pourtant, personne ne s'est demandé comment il avait pu prendre ces 7 années. A croire que les gens ne sont pas si curieux et observateurs que cela...
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeLun 27 Oct - 16:16

J'ai pris ma décision... Mais je connaissais déjà la réponse, Althagir.

Je ne suis pas quelqu'un que l'on enferme. Je ne le serai jamais. Alors, je vais faire éclater les barreaux de la cage qu'on tisse autour de moi et n'être que ce que je suis : moi !

Si cela ne plait pas, je m'en moque ! Je sais qui je suis et qui je ne serai jamais !

Etre reine ne m'intéresse pas. Ma façon d'agir est tout autre et je pense qu'elle a porté à plusieurs reprises ses fruits. J'aime prendre des risques. Papa a essayé, autrefois, de m'enfermer à la cour et il n'y est jamais arrivé.

Astria ne m'enfermera pas. On peut aider un peuple autrement qu'en siégeant dans un palais que je ne peux plus voir d'ailleurs.

Alors je vais parler à Arthur et je verrai alors la force de son amour. J'ai montré la mienne à plusieurs reprises. Devenir reine n'en fait pas partie. Il y a nombre de prétendantes possibles qui seront certainement râvies de se faire enfermé dans ce rôle, mais il n'a rien de romantique.

C'est un rôle dur et froid. Et je ne suis ni dure, ni froide ! Ma force réside ailleurs et si je fais mes erreurs, je sais aussi où je vais, bien des fois.

Que les loups se fassent les dents sur quelqu'un d'autre. Moi, je sais où aller et comment.

Quand à des conseils, certes, je les prends, mais la vie m'a apprise bien plus de choses que ce qu'on veut m'imposer. Les temps changent et je n'accepterais jamais d'être un objet entre les mains de certains.

Bon courage à celle qui prendra ma place car elle entrera dans les sein des calculateurs et des joueurs d'échecs.

Je ne joue pas ma vie, je la vis. Et qu'on ne m'impose plus jamais quelque chose !

J'assume mes sentiments, ils font de moi un être humain et j'en suis fière. Oui j'ai des défauts... Oui, je suis passionnée... Mais c'est moi et je ne changerai pas, même pour tous l'or du monde.

Qu'on mette une jolie chose bien obeïssante au bras d'Arthur, pour faire bien et racé, moi, ma simplicité me convient.

J'ai déjà brûlé ma couronne...

En quittant Terrafaers, j'ai déjà fais un choix.

Alors je vais continuer à manger des pommes, à laisser éclater mes colères ou ma joie, à vivre à pleine dent !

Astria ou pas, si j'agis, je le ferai en femme libre !

Pas en pantin politisé !

Jamais !

Et j'aiderai le peuple à ma façon. Pas besoin de couronne pour ça. Une action sincère vaut mieux que tout un long discour ou des apparences bienveillantes !

Mon seul regret, c'est que je ne serai jamais la femme d'Arthur et ça, ça me fait mal. Je sacrifie cela à l'amour pur que j'éprouve pour lui et je tais ma jalousie, sachant qu'il devra avoir une autre reine à ses côtés. Non pas parce qu'elle sera reine, ça non, mais parce qu'elle sera sa femme officiellement.

Je t'aime Arthur et je préfère mille fois être la femme de l'ombre qui sera toujours là, que la reine de lumière qui ne sera qu'un jolie bracelet à ton bras. Celle-là, je ne l'envie pas.

Je n'avais pas besoin de toi pour avoir la charge d'un royaume. J'ai laissé le mien. Même si il est toujours dans mon coeur. Peut-être même, si ma cousine meurt, devrais-je rentrer assumer ma propre couronne. Mais là d'où je viens, personne n'ose dicter à une reine ce qu'elle doit dire ou faire.

Ma noblesse ne vient pas de mon titre, mais de mon coeur, de mon esprit et de mes actes et je pense avoir montré bien plus que de raison sur ce plan.

Je ne sacrifierai pas non plus mes amis. Jamais !

Mais je serai une arme tranchante et sans pitié, parce que je sais où je vais à présent et que ceux qui doutes tremblent...
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeMar 28 Oct - 18:58

Je l'ai ressorti...

Comme un vieux souvenir, revenant de mon passé.

Sous mes doigts, toujours cette énergie que seuls nous pouvons sentir...

Je repense à eux et je ne peux m'empêcher de sourire. Je me souviens de l'immense cheminée, dans ce salon sombre et chaleureux.

Je me souviens de mon portrait. En face du lit à baldaquin aux tentures lourdes.

De ce que j'ai éprouvé en le voyant.

Il semblait vivant.

Pendant un instant, j'avais cru que c'était un rêve étrange, mais non, c'était bien une réalité. Seul un esprit de génie pouvait réalisé une telle oeuvre.

Plus tard, en voyant les autres tableaux, je m'en émerveillais encore et encore.

Je le regarde à nouveau, comme si de le voir et de le sentir était nécessaire, physique.

Je ne regrette rien.

Je sens ce sourire sur mes lèvres et comme un détâchement.

Tout coule sur moi.

Je ferme les yeux et je remonte en arrière.

Je revois leurs visages. Ils sont bien là. Ils veillent. Ils savent. Un baiser sur ma joue et un sourire si chaleureux qu'il pourrait faire fondre les glaces éternelles.

Ses yeux magnifiques ressortent entre les boucles rouges de sa longue chevelure. Elle a en elle cette lumière si intense. Si jeune et si sage. Ne jamais se fier aux apparences...

Elle me parle et je me sens toujours bien quand elle est là. Elle sait exactement les mots. Je n'ai rien besoin de dire. Tu es la soeur. Celle qui entre dans ma vie comme un vent frais.

J'entends un bruit et je sens ses mains. Lui aussi il sait. Ils savent tous. Ce qui nous lie est au délà de l'imagination.

Encore une fois, je le regarde. Cet objet précieux. Voyageant où que j'aille. Bien à l'abri. C'est un soleil entre mes mains.

Tu vois, je suis libre.

Je suis heureuse.

Mais certains manquent. Et je sais que eux, ils ne me trahiront jamais. Il y a des personnes qui sont bien plus que tout.

Où êtes-vous maintenant ?

Que penseriez-vous de moi ?

Je ferme les yeux et la paix est si bonne. Le silence, comme je l'aime. L'absence.

Je connais ma chance.

J'en plains tellement !

Je suis sous cet arbre où j'ai retrouvé mon amour et il n'y a personne. Qu'une douce brise. Le chant des oiseaux. Le bruit de l'eau, toute proche. Comme un parfum léger.

Et je te regarde. Tous ignorent ce que tu es. Je suis partie en laissant un grand secret.

Je revois les longs corridors sans fins. Je m'y suis si souvent enterrée. J'ai lu plus que de raisons. Appris des choses inimaginables. Encore maintenant, ça me fait sourire.

Je repense à toi, même si je ne devrais pas.

Mes amis sont tous morts.

Je les ai tués, uns par uns.

Je sens le vent s'amuser dans mes cheveux et je souris.

Je ferme les yeux et tout peut arriver, mais je souris.

Il n'y a rien de plus, rien de moins, mais toujours, je souris.

Je chasse un à un tous les éléments perturbateurs.

J'oublie même où je suis.

Je ne garde que le meilleur. Son sourire, le vrai, celui qu'il n'offre qu'à moi, derrière les murs.

Il y a autant de réalité qu'il y a d'êtres.

Dans ma réalité, il y a la puissance de la vie que je sens partout dans mon corps et autour de moi. Tout le reste est illusion, superflu. Oui... Je sens ton énergie sous mes doigts et une petite voix vient murmurer à mon oreille que ma famille est là.

Ils sont tous là.

Je peux même sentir sa présence m'épier.

Tant d'espions s'y sont amusés déjà, mais là, c'est un jeu particulier.

Un jeu ancien, entre lui et moi.

Nous ne sommes plus à un coup d'avance.

Et je ne suis plus sur Arcanos à cet instant.

Car ma réalité est toute autre. Et nul n'imagine un seul instant ce qu'elle représente.

Oui... Je te sens tout proche. Je peux même sentir ton parfum. Tes yeux sur moi, comme des voleurs de substance. Tu regardes ton objet favoris. Cette possession qui te ronge.

Mais personne ne sait pourquoi. Réellement pourquoi. C'est bien plus que physique. Tu vois à travers moi. Eux savent ce que tu cherches vraiment, mais le silence est la seule chose que je peux offrir en cet instant.

Un silence ancien, venu du fond des âges.

Je suis heureuse, tu sais.

Et même si tu me prends, tu ne m'auras jamais.

Tu vois, Althagir, je suis déjà ailleurs...
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeMer 29 Oct - 21:01

Ce que j'éprouve, personne ne le saura ici, même pas toi, Althagir...

Je ne sens que le vent dans mes cheveux... Je ne sens que ça... Je ne suis plus capable de sentir autre chose...

Il y a un moment où tout semble s'effacer...

Je regarde ma main et je passe à travers...

Je tente d'entendre mon coeur, mais il y a un trou béant...

Nous ne sommes rien...

Aujourd'hui plus que jamais, j'en ai la preuve...

Je sens le vent dans mes cheveux... Seule... Dans mes cheveux...

Je regarde mes pieds, mais il n'y a plus rien...

Nous ne sommes rien, oui...

Et moi la première.
Revenir en haut Aller en bas
Red Fire Storm
Chevalier d'Argent
Red Fire Storm


Nombre de messages : 77
Age : 52
Date d'inscription : 11/09/2008

Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Réponse   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitimeLun 3 Nov - 21:30

Que veux-tu que je te dise Althagir...

De l'amour, on peut dire beaucoup de choses.

Certains te diront que c'est ridicule, d'autres ne voudront jamais y croire et puis il y a ceux qui en ignorent même le sens.

Je me souviens de ce petit garçon aux cheveux blonds ébourrifés qui parlait à son père à Port Marchand. Il lui disait, avec le plus grand sérieux, que l'amour était une affaire importante. Amoureux fou d'une petite fille, il ne savait comment se faire remarquer d'elle. Son père, veuf depuis peu tentait de l'écouter du mieux possible et de l'aider.

Je me souviens que ce petit garçon avait déjà compris que l'amour était une grande affaire, certes, mais qu'il était intimement lié à une forme de souffrance.
Pas cette souffrance nauséabonde, non. Une souffrance subtile, qui attise les sens. Et malgré cela, aimer lui semblait la chose la plus importante au monde.

Je repense à cela ici et ce soir, dans cette petite chambre qui vaut tous les palais du monde, intime et chaude, sous la lueur de ma bougie.

J'y repense, parce que je sais que malgré tout ce qu'on dira, aimer et, plus important encore, être aimé est magnifique.

Que ferais-tu, toi, si l'être cher criait ton nom à l'astre solaire, lui jurant un amour éternel pour la personne qu'il chérit plus que lui-même ?

Moi, je ne me pose plus la question car, cet instant de grâce où le temps se fige et où plus rien ne compte, je l'ai vécu.

On pourra me dire tout ce que l'on veut, rien ne vaut ce moment, rien !

De cet homme que j'aime, à la fois aimé et haïs pas tant de gens, je ne garde que le souvenir de l'essence même de son être. Ce qu'ils ne verront jamais. Toutes ces petites choses qui, mises bout à bout, font de lui mon univers et plus encore à présent.

Nul ne verra son air râvi juste quand il sort prendre l'air.

Nul ne verra son petit sourire en coin lorsqu'il me taquine, ses manuels hors de prix à la main, me dictant comme une vérité des lignes et des lignes inutiles.

Nul ne peut sentir son coeur battre et ses faiblesses, sa solitude et cette force qu'il garde malgré tout.

Devant ce paysage symphonique, j'ai vu son sourire. Cette simplicité qu'il apprécie quand, loin de ce monde, nous nous enfuyons comme de jeunes fous que nous sommes.

Non, on pourra me dire tout ce que l'on veut, et je pourrais douter encore peut-être, mais jamais assez face à ce qu'il y a entre nous.

De cela, je remercie le ciel de m'apporter la chance d'une relation unique et belle, loin de toutes les horreurs que l'on veut nous faire voir.

Nous savons lui et moi la chance que nous avons. Et je sais qu'il fait tout pour me faire plaisir, au détriment de certaines choses.

Mais voilà, nous sommes humains. Et ni bons, ni mauvais, nous parcourons cette terre avec nos vies si fragiles et pourtant si intenses.

Arthur est mon soleil. Et il brille bien au délà de tout !

J'aime sa maladresse quand il pêche. J'aime son côté canaille quand il fait une grosse bêtise et qu'il tente de me la dissimuler. J'adore sentir son souffle sur mon cou quand je tente de lui apprendre à faire un plat alors qu'il a d'autres idées en vues.

Il m'arrive parfois de le regarder sans qu'il me voit, juste pour me régaler de ce qu'il est, dans mes silences.

Aimer un seul être, même si cela semble démodé à certains, reste ce qu'il y a de meilleur.

Cela donne bien plus de goût au feu qui brûle en nous. Loin de la morale et du parraître, quand nos corps s'embrasent à la faveur de la nuit. Non, ni bons, ni mauvais... Juste nous !

Je suis réellement heureuse, Althagir. Et plus encore à présent.

La vie a trouvé le chemin et elle bat plus que tout en nous. Je n'ai jamais été une enfant de lumière, mais bien une fille du vent. Et son souffle caresse tes flôts indisciplinés comme une main légère et douce.

Qu'il reste à jamais imparfait, car c'est ainsi que je l'aime. Loin des couronnes qui pèsent une tonne et de l'envie, de la richesse et du pouvoir. Tout ce qui n'est que sel et sable.

A mon amour, je donne une vie, une vie de plus et ce que je suis : aussi imparfaite que lui !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le journal d'Irina Kildare Empty
MessageSujet: Re: Le journal d'Irina Kildare   Le journal d'Irina Kildare Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le journal d'Irina Kildare
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Journal d'un voyageur.
» Le Journal d'Arthur Crow
» [le journal de Saemon Pourpre-coeur]
» Journal d'une halfeline tout simple

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Chroniques d'Arcanos :: Section RP :: Contes et Légendes-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser