Les Chroniques d'Arcanos
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 Chroniques de la Prêtresse

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elric26
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Oct - 5:54

Révélation.


Lorsque Calentyr sombra lors que les elfes noirs se ruèrent lors de ce que nous nommons nous anciens elfes de l’Archipel d’Automne, la guerre des Larmes, mon cœur est mort lors de cette bataille. Il se nommait Aldwin, Paladin au service des nôtres.


Sentir une dernière fois son corps contre le mien, tenter désespérément d’user de mes dons de prêtresse néophyte, rien n’y fit. Lors de l’attaque finale où nous invoquâmes l’avatar de la déesse Tunare, gardienne des elfes de l’Archipel, mon cœur saignait, je pense que pour la première fois, je ressentais les ombres.


A présent je sais d’où me vient cette colère, cette terrible soif de vengeance qui parfois s’empare de moi. Ici en Arcanos, elle a reflué au fil du temps. Son paroxysme fut atteint lors de la torture d’Eldric et sa mort.


Mes frères de sang me prouvent chaque jour qu’ils ont besoin de ma sagesse et de moi à leur cotés. Pour eux, par eux, pour le bien de mon peuple, je parviens enfin à mettre de coté mon orgueil. Il y a peu encore, je ne pensais pas mériter ce terme « sage lunedor ». Cherchais je les ombres, entendre et comprendre ce monde qui est si loin de moi et pourtant si proche.


Aujourd’hui, je suis tombée sur un groupe famélique dans les bois proches des Ruines. Un groupe de nomades. Les enfants avaient les stigmates de la faim. Je partageais avec eux des réserves personnelles de nourriture, j’eu même le geste de donner à ces anges mes fondants au miel, regardant ces enfants et leur sourire. Je discutais avec ce qui semblait être la matrone du groupe. Elle me fit part de la colère de la Nature, d’une épreuve de pureté.

Malgré moi, je ne pouvais m’empêcher de me poser des questions. Pourquoi une telle épreuve et pourquoi Faenya faisait elle endurer à tous, la faute d’un ?. A moins que d’autres raisons soient en jeu. Il ma fallait rencontrer les membres du bosquet.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Oct - 7:26

*Devoir au-dessus du reste*

Ce qui vient de se produire à l’initiative du Bosquet me permet de penser que le bien du plus grand nombre demeure une valeur qui transcende la couleur de la peau, la race et les croyances.

Qui aurait pu envisager qu’Etrion, Alatariel, Astria, Sombre Acier, Meregrinn mettent de coté pour un instant, une parenthèse divine, leurs différences afin d’agir pour le bien du plus grand nombre.

Serait ce un signe, un augure qui nous montre la voie de la tolérance quand une cause dépasse celle personnelle et egocentrique de chacun. Nous aurons ainsi entendu qu’au final nous ne sommes que des créatures fragiles, douées de raison plus ou moins prononcée, et faites de chair.

L’épreuve concernant les druides nous aura liés, tous autant que nous sommes. En cela j’admire l’abnégation d’Anais et comme toujours la sagesse d’Amithylien que je respecte énormément. Quant à Maître Runya, je me souviens encore de nos divergences mais je commence à laisser de coté ma rigidité de prêtresse et lui laisser entendre toute l’admiration que j’ai pour lui et pour ce qu’il représente.

Alatariel demeure un have de sérénité, de nouveaux frères et sœurs ont trouvé le chemin du cœur. Partager avec eux, notre histoire ou nos valeurs demeure un plaisir sans cesse renouvelé. Jusqu’au plaisir de leur offrir un présent. Après tout la richesse n’est que cailloux qui roule dans le cou.

Je me sens apaisée, la passion qui animait ma foi se changeant lentement en raison et qui sait peut être bientôt en sagesse. Arcanos m’aura définitivement changé. Sur le sentier du pèlerin la voie est longue, mais j’entraperçois déjà le bénéfice de la sagesse et de la quiétude au bout du chemin.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Oct - 8:48

Songes d’une nuit d’Eté

C'était sans doute l'un de ces rêves, de ceux où l'on ne sait si nous vivons ou si ce ne sont que des mirages.
Je marchais, je ne sentais rien, non rien de vivant ne semblait plus exister en moi. Je déambulais entourée d'un voile grisâtre. Cette étrange sensation était bien souvent présente ces temps-ci et je la reconnus aisément. Je marquai une pause et avançais à nouveau. Quelques pas plus loin je m'arrêtai net. Je sentis une caresse sur mon âme, gant velouté passant autour de moi. Soudainement une forme sembla se préciser.

L'instant d'un battement de cils elle était là. Vêtue de toile verte aux couleurs de la terre nourricière, Nienna Celebrindal se tenait à mes côtés et son visage si serein semblait se teinter d'une tristesse que je ne lui connaissais pas. Avec étonnement, je me surpris à lever une main réconfortante en sa direction.
- mon enfant, tu sembles peu identique à ce que tu as toujours voulu être - dit elle avec une tristesse palpable.
- ma Reine, mais pourquoi ?
- allons Luni, tu ne peux te mentir à toi même comme tu tentes de me le faire - sourit elle malgré elle.

Je restai confuse et touchée par ces paroles qui me rappelèrent ce que je ressentais. Combattre, arpenter Arcanos, découvrir de nouvelles places, tout me pesait à présent.
- Nienna, j'ai essayé mais…
- Je le sais ma douce enfant. Crois-tu que le choix d'être une prêtresse soit aisé ? Tu es bien placée pour le savoir mon enfant. Ta caste n'as ni la puissance mystique des maîtres des arcanes ni la force des combattants. Mais dans la mêlée vous autres prêtres portez soutien à la vie. N'est ce pas la plus exquise des vocations ?

Je méditais ces paroles, celles vers qui j'avais porté mes choix depuis le début de ma carrière. Je me rappelais de ma joie en touchant les arcanes de la vie : les soins et la divine capacité à rappeler à la vie les défunts. Mon sang semblait bouillonner dans ma tête.
- Mère alors pourquoi, pourquoi suis...
- Pourquoi es-tu si lasse de tout ça ? Cherche en toi mon enfant. Qu'est-ce qui fait courir toutes ces créatures en Arcanos ?
- Je ne sais pas, il y a tant…
- Oui, tant de possibilités dont l'avidité de puissance, l'envie de toucher la gloire et la richesse. Ce ne sont que des fards ma douce enfant. Je ne peux rien contre ce que tu ressens Lunedor car toi seule peut décider de te battre et d'apporter la lumière qui brille en toi.

A présent, le regard de Nienna se leva vers le lointain. Elle m'indiqua une route où une autre bifurquait.
- Le choix s'offre à toi mon enfant. Je les entends si aisément, ces âmes torturées qui chevauchent le temps qui leur est tant compté. Dans leurs yeux se reflète cette lueur qui a causé tant de maux. De simples mots pour dire que les cailloux roulent dans le cou et bernent notre capacité à être vrai.
Cette aptitude à rester soi, que l'on viole si aisément. L'homme se délecte de ce qu'il voit et malgré lui s'épanche :
"Chimères quel est donc ce reflet, ce visage las et doré. Un coeur, une âme à quoi cela me servirait il ? J'ai mon trésor clinquant, ma richesse à compter. A quoi sert l'amitié, je possède. A quoi sert de rêver ? Je réalise, je voue mon existence à du concret. A quoi sert un dieu quand je peux le combattre et le vaincre ? A quoi servent un idéal et des racines ? Mes pieds sont enfouis dans mes richesses."
Je me réveillais peu de temps après celà ne sachant que penser ...
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Nov - 10:33

Epuisée par le fléau qui s’abat sur Arcanaos, ayant trop vu de vies fauchées, je me pose en Alatariel relisant mes écrits :

Au détour d'une clairière la lumière devient un joyau. Ca et là la lande se pare de ses plus beaux atours. Magie d'un temps révolu ou possible rédemption, des ombres s'éloignent puis se rapprochent.

Je pose mon corps rompu sur un tapis verdoyant. Lucyn est si haut et si brûlant sur ma peau. Au loin je laisse là mon équipement martial. Les sons, les lumières, le bruit de l'onde tout n'est qu'invitation au voyage immobile. Au loin couvent les bruits tenus et pourtant si proches des batailles. La violence peut bien attendre.

Rien n'a plus d'importance car la douceur du soleil nimbe d'une aura merveilleuse la clairière. La prairie ondule au grès du souffle d'une chaude brise. Soudain il est là et la magie d'un instant peut durer pour toujours. Nous cueillons avec délectation l'offrande qui nous est faite. La douce et frêle opportunité de ces instants partagés.

Son visage est radieux et son corps si aimable. Nienna, puissent ces instants durer à jamais. Nos ébats tantôt joyeux et enfantins puis passionnés et fusionnels semblent ne jamais devoir prendre fin. Il me serre contre lui et je sens son cœur à l'unisson. J'aime ce bonheur, comme volé à la dérobée, car si éphémère.

Le bruit de l'onde semble couver nos paroles et nos promesses tout comme lucyn en est témoin. Nous restons ensemble là parmi le sol de nos ancêtres et tout semble serein, calme et voluptueux.
Un dernier baiser échangé qui scelle la magie de cette journée, une dernière caresse échangée comme si nous volions ces instants précieux.

Mon cœur m'entraine puis se ravisant, laisse pour un moment encore, un répit tendre à la violence de ce monde.

Depuis le Vénérable je pose mon regard sur cette cité où demeure à présent mon âme. La litanie est douce et tendre ainsi que le chant des anciens. Je regarde les miens comme une parenthèse sur les douleurs de ce que je ressens.

Etre prêtresse a toujours été une vocation, un devoir et une fin en soi. Mais malgré mes talents, tant ont été fauchés depuis l’apparition de ce fléau qu’est la peste. Je continue à demander à ma déesse une voie, quel pourrait être la rédemption, elle demeure reine des illusions et mes prières sont sans réponse.

Je ne peux m’empêcher de penser à lui, cet homme comme nul autre, il demeure à mes yeux un Roi comme aucun autre. Sa force, sa bonté, sa sagesse, jusqu’à ses tendres pommettes rougissantes lorsque je partage l’immense respect et au final l’amour que j’ai pour lui.

Aimer est une voie des plus difficiles, sans doute celle que je ne maitrise pas. Mais est ce que je me pose les bonnes questions ? doit on dire ce que l’on ressent sans peur de se retrouver fragilise ?
J’aime tant mon peuple, je pense savoir trouver les mots, comment le leur montrer. Alors pourquoi cela ne s’applique t il pas à moi pour moi ?.

Ecrire vainement, lui dire qu’il est à mes yeux ce qui est le plus tendre et que chaque fois que je le vois, je n’ai qu’une seule envie, que ces instants soient et demeurent eternels.

La plume glisse plus aisément que les mots, mais lui, son regard, sa voix tout en lui me fascine. Le voir à nouveau, poser mon regard sur lui, partager ses paroles, au bout du chemin, aimer.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Nov - 5:58

Chronique des havres.


*Un pli d’un style gracieux écrit en elfique et cacheté laisse apparaître les écrits de la prêtresse Lunedor *

A MES COMPAGNONS

Je me souviens, la mémoire est si tenace,
Naguère la vie semblait si aisée, si aimable.
Naguère, les cœurs s'épanchaient, loin des fables.
Je me souviens, la mémoire demeure, douleur vivace.
Je me rappelle de nos débuts, nos âmes pures et éthérées
Naguère, nous ne redoutions point les lendemains
Naguère, nous cueillions les fruits de riches matins.
Je me rappelle de ce que tous nos désirs représentaient.
Aujourd'hui nous errons entre l'ombre et la lumière
Si loin de ce que nous avions même osé devenir
Si proche pourtant, de ce que nous rêvions d'accomplir.
Aujourd'hui, nous touchons d’obscurs mystères.
Demain, que seront nos destinées et la charge de nos devoirs ?
Si fameux que nous soyons, il reste une mélodie imperceptible
Si glorieux que nous devenions, il reste un oiseau inaccessible
Demain sera, mais pour moi je ne garde aucun Espoir .


Je couche ces mots sur les maux qui vont me rendre vers le voyage pour Amran. Comme je l’ai souvent dit, quitte à en devenir la prêtresse rigide que je fus,
La question n’est pas de savoir le temps qui nous est imparti mais ce que nous en faisons. Se positionner dans la roue qu’est la vie et tenir ce qui est le fondement d’un être : ses valeurs, sa foi, son devoir pour ceux que l’on aime.
La question n’est pas de savoir au crépuscule que l’on tourne son regard derrière soi et de voir tout ce qui aurait pu être accompli, mais de partir pour le rituel du Passage le cœur et l’âme légère, convaincu que l’on a fait ce qu’il fallait pour les siens.
Namaarié Nienna Celebrindal
Laston i lalaith dîn,
Si nef hîr, nef Celebrindion
A dar thun lùthannen
Na lam dîn main.
Toujours se souvenir où sont nos racines.


Alors oui, l’on peut prendre la nef menant à ceux que l’on rejoint après cette terre. Je rejoins ceux qui furent miens : Aldiyin, Eldric, mes parents, tant de vies rencontrées. En leur illustre compagnie je vais enfin poser mes armes, voir cette lumière et son panel pastel. Rejoindre Nienna Celebrindal, elle qui je sais me pardonnera mes errances.

Alors au détour de ce sentier, la lumière deviendra exquise, je laisserai mon armure et mon arme inutiles à présent. Mon cœur demeure pour Alatariel pour vous mon peuple aimé. Pour toi aussi Kilsen et pour un certain rodeur que je nommais l’Ami des Elfes.

Tant d’autres en Arcanos, une certaine naine bougonne au cœur noble, le souvenir d’un Roi astrien qui m’eut donné son cœur avant de partir, il y en a tant….

Une pensée à toi Calinde, je t’ai toujours dit que je te suivrais où que tu ailles, mais je ne pourrai honorer mon engagement, pardonnes moi ma sœur.

La nef est belle, profilée, il est tant à présent d’effectuer le voyage, le cœur léger, un dernier regard en arrière, une prière pour vous que je chéris, une pensée fugace comme attaché à ce que fus un passage en ces terres.

Namaarié
Lunedor E’Lin.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Déc - 14:03

Sentiment de vide, puis tant de choses, sentir le vent, ouvrir les yeux. Eux devant moi. Stigmates d'un long voyage, les regarder, mon coeur palpite pour ces elfes les miens.

Je ressens un picotement, la lumière grise devient panel tendre. Earil, Erildia, Sally, cette jeune elfe, tant de temps, tant de souvenirs.

Mon coeur bat, je le sens contre moi, je ressens, je sors de ce brouillard. Un nom ALATARIEL
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Déc - 14:04

Deux autres le suivant : Kilsen, Damian.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Déc - 14:27

Je lève mon regard la lune disparait, tant de temps, si peu pourtant, tant à faire, au nom de Nienna d'Alatariel.

Quelle est cette étrange sensation ? je me dirige vers les miens, je le cherche lui le rodeur, mais seul le vent me répond.

Mais où es tu rodeur Roi des hommes ?????
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeLun 22 Déc - 13:08

Ce monde, ces terres déjà tourmentées, quelle folie alors que je reviens de l’éther. Les différentes citées avec leur lot de couronnes décapitées, mais surtout Damian, celui que j’ai toujours considéré comme un roi parmi les hommes.

Je me souviens de nos heures à discuter de ces terres en Alatariel, du respect et de la très grande affection que je ressentais pour lui. Lui qui à mes yeux constituait un parangon parmi les hommes. Comment entendre qu’il devint roi du sud, du sang sur les mains concernant l’ancienne reine.

Marla même si nous n’étions pas du tout de la même rive, je respectais la détermination de cette femme, son effarante capacité à être insupportable. Le roi d’Astria tué par des drows. Nos cousins maudits prenant de l’ampleur en nos terres.

Aujourd’hui je me suis rendue au sein du Temple du Vénérable. La joie de mes confrères fut un baume au cœur. Nous avons entamé des litanies au nom de la déesse des illusions, de la lune et du Passage. Puis je déposais mon épée sur l’autel de Nienna. Je vouais ma lame à la déesse tout comme je lui ai donné mon âme.

Je gagnais les bâtiments de la garde peu de temps après et me mettais en apprentissage de compétences martiales. Défendre les nôtres, ce devoir sacré a toujours été mon haut idéal, à présent, mes dons de prêtresse allaient aussi s’accompagner de talents martiaux.

( évolution par la suite en classe championne de Torm – de Nienna)
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeSam 3 Jan - 7:14

Sans tarder je rejoignais le cœur de la cité d’Alatariel. Comme toujours le son devint enchanteur se mêlant au panel des couleurs irisées. Le vent jouait avec les feuillages, les arbres anciens semblant se répondre comme autant de chants anciens et secrets.

J’avançais en direction du temple, devant officier la consécration du solstice Altarien mais par delà ce devoir religieux, je ne pus m’empêcher de penser à lui. Lui que j’avais croisé il y a si peu de temps à Bruma.

Dés que mon regard se fut posé sur cet elfe, sa prestance, le port altier, le sang des Haut Elfes émanait de ce prince de notre sang. Quant à ses paroles, empruntes de sagesse, forme et fond toute la majesté des elfes émanait de cet homme. Au-delà, je demeurais encore pensive quant à ce qu’il m’avait révélé, le pourquoi de sa venue en Arcanos. Quelle gloire éblouissante allait s’ouvrir à ses pas, car il me semblait que le destin de cet elfe venu par la mer tintait tel une réponse à ce que nous attendions depuis si longtemps.

Je me devais de consulter le Nienarion, de trouver une augure quant aux paroles de Nienna Celebrindal. Pour les avoir lues et relues, je désespérais de trouver d’autres pistes ou d’autres termes à mots cachés. Mais il semble que la dame des Illusions aima à semer songes et mystères sur les pistes des dernières paroles de la reine Surion.

Je me dirigeais vers la crypte des dirigeants anciens. Là je déposais mes deux lames sur l’autel au pied de la statue de la Reine. Je consacrais ainsi la voie des armes après celle de la foi. Au nom des nôtres et de la déesse, je prenais la voie de Championne de Nienna, choisissant à présent de consacrer mes lames au nom de celle qui veillait sur Alatariel.

Il me sembla entendre comme un son cristallin émanant de ces lieux de sérénité, telle une réponse à ce nouveau chemin qui s’offrait à moi. Je restais à méditer devant la statue de l’ancienne reine, le temps semblant se suspendre.

-Oui je l’accepte par libre arbitre, répondis-je à une question non formulée par des sons.

Je repris mes deux lames et les mis à mes fourreaux. Je me dirigeais vers la sortie de la crypte, fis une halte devant Saugrim le terrible dragon contenu par Alatariel. J’effleurais les runes condamnant la terrible créature. Enfin je regagnais la sortie et me dirigeais en direction du temple, je souriais à mon peuple, mon cœur débordant de joie. Jamais quelconque ennemi ne poserait sa répugnance et ne fanerait la beauté de notre cité. Je ressentis un frisson et mes pensées se tournèrent vers nos cousins sombres, incarnations de la perversion de notre sang. Beaucoup trop de drows arpentaient Arcanos depuis quelques éons, cette menace se devait d’être considérée connaissant leur ineffable affection nous concernant.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Jan - 19:31

Entrant en Alatariel, je me rendis directement au sein de la crypte de nos ancêtres. Là comme souvent, je déposais un bouquet de Gilthaniel la fleur des Rois anciens. Je me souvins alors d’un poème d’Eldric Alentyr mon ancien chiyu barde.

Namárië, Ríanna vanima, Heriméla!

Antanelyë men melmë ar alassë,

ar renuvammet oialë.

Namárië, Ríanna vanima, Ardalótë!

Coacalinalya firnë ve lícuma súrinen,

nó melmemma len úva firë indommassen.

Namárië, Ríanna vanima, Indotári!

Sí wila Númenna rámainen laurië,

ar nai fëalya seruva oialmaressë.

Reine,

Adieu, belle Reine, aimable Dame!

Tu nous donnas amour et joie,

Et nous nous en souviendrons pour toujours.

Adieu, belle Reine, Fleur du Royaume!

La lumière de ta maison mourut comme une chandelle dans le vent,

Mais notre amour pour toi ne mourra pas dans nos cœurs.

Adieu, belle Princesse. Reine des Cœurs!

Maintenant vole à l’Ouest sur des ailes d’or,

Et puisse ton âme rester dans la joie éternelle.


Je restais au sein de ces lieux de quiétude, laissant le temps s’écouler. Quelle surprenante journée que cette dernière. Le plaisir de rencontrer de nouveaux membres de mon peuple. Isilmé une adorable jeune femme de notre peuple, si emprunt de paroles de sagesse et d’une grande détermination.

Rayan, je ne pouvais m’empêcher de sourire en repensant à cet elfe et son ton direct. Enfin je repensais à celui que j'avais rencontré il y avait peu de temps, lui en qui je voyais un prince des nôtres, j’étais convaincue de signes concernant le futur de notre cité.

Je souriais en repensant à cette journée tout autant, me souvenant du bonheur d’Aurore ses deux enfants nés et l’union célébrée par mes soins avec celui qu’elle aime. Aimer nous est tendu, le plus précieux des dons.

Enfin je pensais à nouveau à ce farouche guerrier issu du coeur des batailles, sa détermination, ce qu’il avait risqué pour nous. Je notais en un parchemin quelques mots que je déposais au pied de l’autel de la Reine Surion.

J'ai appris de toi

L'absolu du présent,

L'intensité du désir,

Le précieux des souvenirs,

Et l'infinie douceur de l'attente.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Jan - 7:29

Ainsi donc les augures entamaient leur lente réponse. Se profilait la possibilité du Retour d’un Roi ou d’une Reine en Alatariel. Nous prêtres de l’Eglise le sentions lors de rites de cérémonies.

Je regardais le texte court et concis mais oh combien de sens provenu d’une augure lors d’un rituel il y a peu

Fela bid on Ashab-Alatariel werum uncùdra

Wundra and whitha, wlitescyn lond.

Eardgeard Yfla an Esa bl’iss.

Lyt aenig wat peren lorian longad sy.

Pam pe eftsi’ian yldu gertwaefed Alatariel.

Il est bien des choses inconnues des homes dans les régions anciennes de ces terres, biens des merveilles et des secrets : une terre belle à voir, la patrie des Elfes et la félicité de celui qu’attend Nienna. Aucun homme ne comprend guère quel peut être le désir de celui qui conduira les enfants d’Alatariel.

Je retranscrivais alors un poème ancien qui dit on fut rédigé par un certain Eldwin qui semble t il succomba au charme de la dernière Reine de notre cité. L’elfique écrit me fut difficile à appréhender, pour une raison qui me dépassait la langue utilisait appartenait à une ethnie disparue, les vers semblaient rédigés en lembien, une ethnie très ancienne de nos parents.

O rivage au delà de la Mer Ombreuse !

O Terre où les Anciens sont encore !

O Havre où mon cœur languit d’être !

Les vagues s’abattent encore sur ta barre.

Les oiseaux blanc tournoient ; là fleurit l’Arbre !

Je les aperçois encore au loin

Quand à l’Ouest de l’Ouest je vois poindre

Au-delà du Monde l’Etoile vagabonde,

Plus haute et vive, plus claire et belle

Que les brillants phares d’Oranius :

O Etoile que l’ombre ne peut marrir,

Ni les ténèbres faire flétrir.

Relisant ma traduction, je me demandais si la transposition du texte lui rendait hommage. Eldwin semblait être tout à la fois un paladin et un brin barde. J’intégrais délicatement le parchemin au sein d’une reliure. Puis je vis une forme familière arpenter le passage des chutes d’eau.

Mon cœur sembla s’emballer et je me dirigeais en sa direction.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Mar - 6:27

Je regagnais le port des Brumes, tenant mon amulette en forme de croissant de Lune le serrant contre mon coeur, le bateau semblait vasciller sur une mer troublée, un horizon sombre, tout autant que l'étaient mes pensées.

Je me souvenais encore de ce voyage la toute première fois, la visite de mes terres natales de Calentyr d'où je revenais, m'avait tout à la fois ressourcé et affermi ce que j'étais décidée à entreprendre à préesent.

Je posais le regard sur un grimoire à mes cotés et lisais les glyphes :


Venez, mon seigneur! Je vous attendrai sur le pont de la Ciril

Sous la Lune.

Dans la glace,

J'ai caché l'arc en ciel pour toujours.

Les lumieres de l'Aube approchaient.

Vent du Nord! Pour mon amant, je m'habillerai

D'un manteau étoilé,

D'un voile de brouillard.

J'attacherai des grelots à mes pieds.

Aube! Mes pas chantent son nom.

O beau seigneur

Mon coeur nu frémit

Sur la froide neige

Je suis un vent violent.

Le lit de miel fougeux éclate soudain.
Le corbeau de l'Aube part.
A l'ouest se lève un renouveau enfin.

Alors le port se dessina dans la brume, cette dernière masse palpitante semblant encore taire les tourments des ces terres. Machinalement je regardais la bague à mon doigt, elle semblait luir doucement, palpitant de ses couleurs bleues et or.
Mon regard demeura en direction de la Haute Forêt, là bas résidait la cité à laquelle j'avais à jamais destiné ma foi et peut être là où mon coeur se poserait enfin.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Mar - 7:18

En arpentant Arcanos l'on trouve un ensemble d'écrits de bardes, ou encore de témoignages du passé, comme autant d'empreintes de ceux qui furent et qui demeurent. Les guerres passent les vies s'éteignent, soufflées pour des raisons souvent futiles. Alors que je médite au sein de la crypte de l'ancienne Reine d'Alatariel, je me laisse à lire certains de ces écrits.


Dualité de l'être

Je ne peux être toi car je suis moi.
Somme de ton expérience, ta vie,
Je peux t'aimer, pour ce qui est toi,
Je ne peux que comprendre c'est ainsi

Un soldat, un champ de bataille, guerre inutile.

Je suis mort il y a longtemps, lors d'un combat.
Je n'ai point vu la lame, douleureuse et fugace,
Je ne suis plus que cendre et souvenir peu tenace.
Je n'ai de mémoire, que les restant, mais plus moi.

A Mirillia, fauchée durant la guerre de l'avénement de Sagaar

Ma douce, si tendre et chère à mon coeur amie,
Ma douloureuse éthérée amante, flamme de ma vie.
Ma révérée et si prompte à cajoler mon coeur béni.
Ma si magnifique mort, dans tes voiles, je languis.

Ode du Barde Eldric Alentyr

Souvenons nous, nous qui qui vivons sous les étoiles,
Par delà ce qui nous sert d'enveloppe, la chair limitée,
Souvenons nous de la lumière, l'étoile guide la toile,
Par delà ce coeur tambour délirant, d'une vie inachevée.

Mélancolie par le barde Aegir de Bruma

Mon chemin a croisé, lors d'une birfucation, un sentier
Illusion, ou chimère déconcertante de vie niée
Mais je ressens ces peurs, les siennes, douleur aliénée
Il me vient un espoir, de partager avec elle, ce qu'elle est.

Quand au bout, les autres vous auront mis à genou.
Certains, doux rêveurs, en écrits vous convaincront.
Quand les remparts sombrent, que le je, fait place au nous.
certains par grâce touchée, au travers de votre ame verront.

Là, je me posais, las de cette vie, exister pour quoi ?
Tu as détourné ton regard de moi, mon ange, mon enfant
Tu as éteint la flamme derrière tes paupières, parent.
Là, je te cherches encore, je ne vis qu'à travers toi.

La soeur. Par Dame Mizanth Alienor

Alors que le soir tombe et se posent à l'enfant ses peurs,
Elle sourit et lumière ainsi les ombres terribles s'effacent.
Elle sait les ténèbres sur ce chemin celles qui lassent.
Alors l'on reconnait qu'il est précieux d'avoir une soeur.

Verset quatrum Nienarrion Rituel du Passage

A celle qui s'ouvre à moi
Je lui tendrai mon coeur apesant
A celle qui me languit au delà
Je l'écouterai car je suis passant.

Ne vous offrez point trop tôt
Il ne sert de faire ce choix,
Il ne sert de suivre des idéaux
Ne croyez pas que mort va de soit.

Je levais alors le regard sur la statue de cette Reine de grandeur, elle qui avait su donner son immortalité pour les siens. Face à un tel choix ce type d'acte renvoie foncièrement à ce que nous déciderions en tant qu'individu.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Mar - 9:03

Lançant un enveloppe émanant des pouvoirs émanant de ma déesse, je me mis en route laissant le diamant qu'est Alatariel derrière moi.
Entourée du sort éthéré de sanctuaire, je me dirigeais en direction de ces terres que je connaissais si bien depuis les éons où j'avais mis les pieds en Arcanos. Je fis halte au sein du Bosquet, la quiètude de ces lieux semblait se teinter d'une certaine mélancolie. Je regardais les dolmens, là où j'avais pu passer tant de temps tant que ce dernier demeurais offert en la présence de Damian.
Lui dont le souvenir ne me quittait pas, comment éteindre le souvenir d'une telle flamme, ellasarion pourrais je dire en mon coeur. Je me souvins de ce combat lors que les ténèbres m'avaient recouverte, âme perdue, là même où j'avais combattu celui que nous nommions l'Ami des Elfes où que j'avais coutume de nommer Roi des Hommes.
Là même où il tendit son âme vers les prémisces des ténèbres, son coeur appartenant à l'une de mes soeurs. Je me souvenais de tout, la rage en moi, devenue pantin du Sud, le courage du ranger, ce qu'il avait fait, son dévouement. Ses faits encore lors de l'avénement de Sagaar où raison avait emporté sur passion ou croyance. Là où nous dûmes agir contre nature afin d'éviter la mort de tant.
Le Bosquet encore, la lutte contre le fléau, instrument que j'ai toujours perçu comme une foudre divine, là où Arcanos contre l'adversité parvint à une entente au delà des races, de la peau, des croyances. Par Faenya les peuples furent une seule voix, vers une voie de sagesse et d'unité, un instant comme suspendu dans le temps.
Du regard je cherchais Maître Runya, ce frère de mon sang, combien de fois alors que je n'étais que jeune arrivée en ces terres, nous nous sommes battus théologiquement ou sur des plans d'intelect. Moi qui campais sur ma position de prêtresse rigide et par beaucoup d'égards si fanatique. En l'archidruide j'ai trouvé et entendu une voie de sagesse, au delà du bien et du mal, de ces concepts si manichéens et au final si vides de sens, stéréotypes figés d'une réalité tout en nuances.
Le temps d'une halte, je partageais une discussion avec les druides durant laquelle nous évoquions Geriel, Ekina, et tant d'autres. De ceux que le sentier nous propose de croiser. Je repartis de ce havre et au détour d'une clairière la lumière sembla se parer de teintes irisées. Lunitari et le soleil couchant semblant se disputer une improbable rencontre. Je déposais mon armure et mes épées et profitais de cet instant pour communier avec les enfants d'Ashaba.
Continuant la voie, des voix du passé semblèrent emplir mon esprit, la jeune Alienor rencontrée non loin de feu et fumante auberge de Calinde, une jeune elfe de sang et de feu qui eut l'outrecuidance d'éléver la voix contre un certain roi du Sud. Je soupirais à ce souvenir, n'ayant pu la sauver, ainsi le destin se teintait d'une étrange cruauté parfois.
Continuant tout en écoutant les notes sans cesse renouvelées du ruisseau chantant, je repensais à la légende du Paladin et de la Reine Elfique Dragon d'Argent, comme il ait certaine âmes qui semblent destinées à tout à la fois des actes grandioses mais tout autant promis à une tragédie tout aussi ineffable.
Puis se dessina les remparts de la Cité Blanche, à présent entourée des stigmates d'un état de guerre, une lutte encore à nouveau contre une nouvelle menace. J'observais les portes de la cité et mon regard se posa sur un coin de verdure au bord de l'eau. Là où pour la première fois j'avais rencontré l'ancien Roi Elmius. Là où il m'avait offert une bague à l'insigne de sa famille, là où je lui avais donné un Gilthaniel, fleur d'Alatariel en guise de gage.....
Bifurquant vers le sud, une nouvelle voix sembla comme surgir de tant de souvenirs, un timbre déterminé et imposant : Argun lors de notre première rencontre et déjà, le farouche prêtre des naugrims décidé à reprendre l'héritage de sa race. A l'époque où Sombre Acier demeurait aux mains des enfants de la déesse originelle Ashaba.
Non loin encore vers un promontoire entourant l'école de peche, les ruines d'anarion, supposées druidiques. Il est dit que c'est non loin d'ici qu'Alerar périt, le coeur brisé après l'avénement de Syriel. Quoi que l'on en pense, le magicien n'avait il pas agi que par amour... Bien qu'ayant enfreint nombre de règles de l'ordre naturel en usant de magie noire, son désir n'en était qu'humain et des plus nobles, celui du coeur. Long est le chemin du pélerin sur la route qui mène à soi, qui tend vers le coeur .
Je continuais au sud, la route semblant descendre comme doucement, là je frissonnais malgré moi. La vision de ce qui fut le Village du Cerf, le souvenir des babillages des enfants, du bruit des travaux de ces gens simples me serra le coeur. De la vie ne restait que des reliquats d'un passé perdu. Je pensais encore au temps passé à soigner ces pauvres erres durant le fléau ou encore lors de l'atatque de la liche. Je baissais la tête et ne pus m'empêcher de pleurer en pensant à la fragilité de la vie et au final en l'inutilité de défendre cette dernière face à la barbarie et à la monstruosité de la bête qui peut se tapir en chacun d'entre nous.
Je repris mon chemin et décidais de me diriger en direction du Monastère. Là je puisais ressources en la quiètude et la serennité des moines. Leur ascétisme, leur vie spirituel, leur pensée me firent grand bien. Je cherchais Sun ma petite soeur mais l'on me répondit qu'elle demeurait retirée en les neiges. La tristesse m'accabla mais j'entendais encore nos paroles échangées et ne pouvais que comprendre son choix.
Au détour d'une forêt sombre, il me sembla reconnaître une forme ailée, mon coeur battit à se rompre. Nienna serait ce lui - pensais-je, mon sang bouillonnant. Je hatais le pas et avançais. Mais les ombres répndirent aux ombres du passé. Au sein d'une clairière je n'étais plus qu'une lueur vague ayant cru voir celui qui l'avait faite vascillée. Mais les bruits de la forêt ne furent que réponses à des illusions perdues.
Tant de mots sur des maux, le passé est présent en notre mémoire, savoir ce que l'on fait du temps imparti, et agir sur les deux temps nous restant n'était ce pas amplement suffisant ?
Je me dirigeais vers le desert afin de méditer sur ces questions, ces terres, horizon de feu, gardaient à mes yeux le mystère, tel un temple à ciel ouvert, où au détour d'une dune, l'on peut rencontrer ce que l'on cherche, une part de soi. Certains nomment krakal le maître du feu, destructeur et cicatrice à certaines blessures de l'âme.
A l'oasis, eden au milieu du feu aride je marquais la fin de mes errances, là entre ciel feu terre et eau, je méditais sur la conduite à tenir concernant mon peuple. Je passais plus d'un mois à méditer sur les écrits de ma déesse le Nienarrion, m'imprégnant de ses versets, comme me ressourçant. Puis vint l'appel, tel une mélopée douce puis insistante, et une image en mon esprit : un Roi en Alatariel.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeMer 25 Mar - 12:59

Au Roi revenu

Je le demande aux cieux, à l'onde, à l'air fluide,
Aux éléments confus, aux soleils éclatants ;
S'il m'échappe ou résiste à mon étreinte avide,
Je le prendrai des mains du Temps.

Quand j'entasse à la fois naissances, funérailles,
Quand je crée ou détruis avec acharnement,
Que fais-je donc, sinon préparer mes entrailles
Pour ce suprême enfantement ?

Point d'arrêt à mes pas, point de trêve à ma tâche !
Toujours recommencer et toujours repartir.
Mais je n'engendre pas sans fin et sans relâche
Pour le plaisir d'anéantir.

J'ai déjà trop longtemps fait œuvre de marâtre,
J'ai trop enseveli, j'ai trop exterminé,
Moi qui ne suis au fond que la mère idolâtre
D'un seul enfant qui n'est pas né.

Quand donc pourrai-je enfin, émue et palpitante,
Après tant de travaux et tant d'essais ingrats,
A ce fils de mes vœux et de ma longue attente
Ouvrir éperdument les bras ?

De toute éternité, certitude sublime !
Il est conçu ; mes flancs l'ont senti s'agiter.
L'amour qui couve en moi, l'amour que je comprime
N'attend que Lui pour éclater.

Qu'il apparaisse au jour, et, nourrice en délire,
Je laisse dans mon sein ses regards pénétrer.
- Mais un voile te cache. - Eh bien ! je le déchire :
Me découvrir c'est me livrer.

Surprise dans ses jeux, la Force est asservie.
Il met les Lois au joug. A sa voix, à son gré,
Découvertes enfin, les sources de la Vie
Vont épancher leur flot sacré.

Dans son élan superbe Il t'échappe, ô Matière !
Fatalité, sa main rompt tes anneaux d'airain !
Et je verrai planer dans sa propre lumière
Un être libre et souverain.

Où serez-vous alors, vous qui venez de naître,
Ou qui naîtrez encore, ô multitude, essaim,
Qui, saisis tout à coup du vertige de l'être,
Sortiez en foule de mon sein ?

Dans la mort, dans l'oubli. Sous leurs vagues obscures
Les âges vous auront confondus et roulés,
Ayant fait un berceau pour les races futures
De vos limons accumulés.

Toi-même qui te crois la couronne et le faîte
Du monument divin qui n'est point achevé,
Homme, qui n'es au fond que l'ébauche imparfaite
Du chef-d'œuvre que j'ai rêvé,

A ton tour, à ton heure, if faut que tu périsses.
Ah ! ton orgueil a beau s'indigner et souffrir,
Tu ne seras jamais dans mes mains créatrices
Que de l'argile à repétrir.
[ La Nature à l’Homme ]
Poèmes de Louise Ackermann



Je relisais ce texte sur ce bout de parchemin, je laissais tomber aux vents ces mots, regardant le ciel d’Alatariel, j’écoutais les sons les appels des miens. Le Roi nous était venu enfin, celui que je me devais de soutenir.
Je me dirigeais en la crypte des Anciens, là, lasse je déposais mes deux épées au sol, je méditais longuement. Le temps tissa sa toile devint un oiseau lointain. Puis des images du passé semblèrent se joindre à moi. Je frissonnais et me dirigeais vers le Château, vers lui, celui que dès Bruma et notre première rencontre j’avais considéré comme un Roi.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Avr - 8:37

La torpeur issue de la lumière tamisée de la crypte des Anciens sembla se mêler aux sonorités des chants des acolytes. Je ne savais pourquoi je ressentais autant de mélancolie, le renouveau pourtant guidait mon peuple mais alors pourquoi sentais-je cette ineffable tristesse….



Non loin dans la pénombre il me sembla entendre des pas, je me retournais et scruter l’entrée de la crypte. Mon regard d’elfe tenta de percer les ténèbres, mais j’étais loin de savoir et entendre qu’il ait une obscurité que le regard ne perce point. Je soupirais tout en regardant la statue effigie de celle qui avait été la dernière Reine avant le retour du Roi. Je me rapprochais d’une stèle, celle où Eldric avait lié ses notes et son âme. Doucement tendrement, je posais ma main contre la froidure de la pierre.



J’entendis une mélopée, je détournais le regard tentant de comprendre d’où elle émanait. Ce fut en vain, car vaine est la recherche de ceux qui ne sont plus. Serrant l’amulette en forme de croissant de Lune de ma déesse, je m’efforçais de maintenir mes pensées cohérentes, mais la douleur me rattrapa maelstrom telle une chute terrible dans un précipice.



Mes pensées errèrent à nouveau, je voyais leur visage, ceux que j’avais aimés, tant de chemins croisés, tant de possibilités, tant de victoires et de difficiles défaites tout autant. Je finis par me laisser envahir par une torpeur et posais mon équipement non loin de la statue de la reine.



Alors s’inscrit en mon esprit l’image de cet homme, je continuais à penser mais son image s’inscrivit, d’abord éthérée puis prégnante. Devrais-je donc à nouveau lutter contre principes et paroles du cœur. Je pensais à nouveau à Calinde, des larmes de dépit coulèrent sur mon visage, mes choix avaient souvent été ardus, l’épuisement me gagna et ce dernier me permit d’atteindre une douce torpeur que j’accueillis avec plaisir.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeMer 8 Avr - 4:13

Je me rendis en Alatariel et déposais entre les mains des scribes un recueil émanant d'auteurs divers, certains textes émanant de chants anciens, d'autres de l'Archipel d'Automne mes terres d'origines, d'autres de Gloranthus. Enfin j'apportais une copie au Bosquet comme répondant à une ancienne promesse à maitre Runya mon cher ami.




Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné,

Un feu pour être, son ami,

Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hiver

Un feu pour vivre mieux.



Je lui donnai ce que le jour m'avait donné :

Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,

Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés,

Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes.



Je vécus au seul bruit des flammes crépitantes,

Au seul parfum de leur chaleur;

J'étais comme un bateau coulant dans l'eau fermée,

Comme un mort je n'avais qu'un unique élément.



Dormir la lune dans un oeil et le soleil dans l'autre

Un amour dans la bouche un bel oiseau dans les cheveux

Parée comme les champs les bois les routes et la mer

Belle et parée comme le tour du monde



Puis à travers le paysage

Parmi les branches de fumée et tous les fruits du vent

Jambes de pierre aux bas de sable

Prise à la taille à tous les muscles de rivière

Et le dernier souci sur un visage transformé.



Blanche-neige ! Blanche-neige ! Ô claire dame !

Ô Reine d'au-delà des Mers Occidentales !

Ô Lumière pour nous qui errons ici

Parmi le monde des arbres entrelacés !

Gilthoniel ! Ô Elbereth !

Vifs sont tes yeux et claire ton haleine !

Blanche-neige ! Blanche-neige ! Nous chantons pour toi

Dans une terre lointaine au-delà de la Mer.



Ô étoiles qui dans l'Année sans soleil

Par sa lumineuse main fûtes semées,

Dans les chants venteux maintenant brillante et claire

Nous voyons votre floraison d'argent essaimée !



Ô Elbereth ! Gilthoniel !



Nous nous souvenons encore, nous qui demeurons

Dans cette terre lointaine sous les arbres,

De ta lumière stellaire sur les Mers Occidentales.



Le suivant émanait de Calentyr, une ode des druides à la Mère Nuit :



Terrasse ou Balcon, je posais le pied

A la place exacte où l'on sait toute chose,



J'attendis longtemps, gêné par mon corps,

IL faisait grand jour et l'on approchait;



C'était bien la nuit convertie en femme,

Tremblante au soleil comme une perdrix,



Si peu faite encore à son enveloppe

Toute errante en soi, même dans son coeur;



Quand il m'arrivait de faire des signes

Elle regardait mais voyait ailleurs;



Je ne bougeais plus pour mieux la convaincre

Je ne sais aucun silence ne lui parvenait.



Ses gestes obscurs comme des murmures

Toujours me voulaient d'un autre côté.



Quand baissa le jour, d'un pas très humain

A jamais déçu, elle s'éloigna.



Son vertige ardent, sa forme espacée,

Comme chaque nuit elle s'étoila



De ses milliers d'yeux dont aucun ne voit.

Et depuis ce jour je cède à mes ombres.



Celui ci je l'avais entendu au Monastère, aupres de ces gens emplis de sagesse :



Savoir

Et se dire qu'on ne sait pas

Est bien.

Ne pas savoir

Et se dire que l'on sait

Conduit à la difficulté.



Être conscient de la difficulté

Permet de l'éviter.



Le sage ne rencontre pas de difficultés

Car il vit dans la conscience des difficultés

Et donc, n'en souffre pas.



En le suivant, je reconnus la plume d'Aldebaran de la cité maintenant détruite de Bellenor



J'aime ce que je vois parce que je cesserai
Un jour ou l'autre de le voir.
Je l'aime aussi parce qu'il est.

Dans cet intervalle placide où je suis ma propre fiction,
D'aimer, bien plus que d'être,
J'aime qu'il y ait tout et que je sois.

Mieux ne sauraient m'offrir, s'ils revenaient,
Les dieux primitifs
Car eux au-delà demeurent au-delà du rien.




Délivrer les sources

célébrer les silences

et leur ouvrir les ailes

crier la vérité muette, timide, désarmée,

ameuter les rêves,

marcher sur le fil du jour,

maintenir le coeur sur le cadran solaire,

divulguer l'amitié

créer dans la torsion de l'être,

ravir le secret vital.





Ami,
il n'y a rien de ce que je pourrais vous offrir que vous ne possédiez déjà, mais il y a beaucoup de choses que je ne puis donner et que vous pouvez prendre.
Il n'existe pas de paix dans l'avenir qui ne soit cachée dans ce court moment présent.Prenez donc la paix.
L'obscurité du monde n'est qu'une ombre.
Derrière elle, et cependant à votre portée, se trouve la joie.
Il y a dans l'obscurité une splendeur et une joie ineffables si nous pouvions seulement les voir.
Et pour voir, vous n'avez qu'à regarder.
Je vous prie donc de regarder.
La vie est tellement emplie de sens et de propos, tellement pleine de beautés au-dessous de son enveloppe, que vous apercevrez que la terre ne fait que recouvrir votre ciel.
Courage donc pour le réclamer. C'est tout.
Mais vous avez du courage et vous savez que nous sommes ensembles des pèlerins qui, à travers des pays inconnus, se dirigent vers leur patrie.
Ainsi je vous salue, non pas exactement à la manière dont le monde envoie ses salutations, mais avec la prière : pour que pour vous maintenant et à jamais, le jour se lève et les ombres s'enfuient.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeSam 11 Avr - 14:53

- Dame lunedor ?

- Oui caranill ?

- Vous savez le terme ? elle est l’aimée celle du cœur, nous l’avons appris.

- En effet bredu, le cœur ne se contraient pas, il est un oiseau sans cage et versatile

- Mais ma Dame quelle est cette souffrance, pourquoi ces larmes ?

- Caranill bredu, seul un cœur peut pleurer, le mien est mort il y a une somme d éons, vaques à tes prières enfant, le temps tisse son destin, ainsi il en est de nous tous.

- Mais prêtresse pourquoi que puis je faire ?

- Vas t’en enfant crois en notre déesse là est l’important !!!

- Dame Lunedor, Alicanth m’a dit les mots les votres


- Lesquels bredu ?

- Lunedor est une transposition de Lucin, Levenn ou encore Asahara ….

- Comment oses-tu enfant ?

- Pardonnez-moi !! *se courbe*

- Comment connais-tu mon nom d’Alliwendel ?

- Je ………….


Dernière édition par elric26 le Ven 17 Avr - 7:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Avr - 1:21

// RÉCOMPENSE A DONNER AU CHOIX DU JOUEUR IN GAME 50,000 XP OU 50,000 PO ou une combinaison, pour 5 pages de journal RP//
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr - 7:29

Je serrais les poings en quittant ma cité. Certaines errances devenaient par trop souffrance. Ces derniers temps, la méditation avait pris le pas sur tout autre acte. Je souriais sachant pertinemment que depuis fort longtemps là demeurait ma plus grande faiblesse.


Tant des miens voyaient en moi ce que je ne deviendrais jamais, mais chacun se doit d’opter pour un choix, une voie, celle qui lui correspond. Sans cela, remords regrets et autres sibylles vous entourent et finissent par vous anéantir.


Deux destins me préoccupaient, celui de ma sœur Erildia et celui des Astriens. Sachant les dieux et leur ire pouvons anéantir nombre d’âmes, je me devais de proposer ou tout au moins de me rapprocher des astriens. Le seigneur Adam, une noble âme que je nommais Altar Ellesar, sans nul doute, en suivant d’Hieracles il pourrait me faire comprendre plus concernant ce fléau.


Le Dieu Juste avait frappé fort et son courroux semblait inexorable mais son essence de justice et de justesse, il devait bien y avoir un moyen de tenter d’amener la lumière à nouveau au travers de ces ténèbres.


J’optais pour le choix de l’engagement, le choix de porter la lumière en Arcanos, consciente de mes propres ombres et de ce mal qui s’insinuait en mon cœur. Mais au-delà de cela quelle importance m’accordais-je ….
….
(wow merci ara mais c'est un pur plaisir que de poser des mots pour moi )
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MessageSujet: Re: Chroniques de la Prêtresse   Chroniques de la Prêtresse - Page 2 Icon_minitime

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