A patride.Abandonné. Je ne comprend pas. Îlot de graviers gris d'une vaste prairie d'herbe folle, je vois ces brins vert émeraude, grassement nourrit, danser gratuitement au rythme chaotique de la brise permissive. L'îlot a été ensemencé, de sable fin désertique et de soleil cuisant, mais rien n'y pousse... pourtant. Je regarde mon tas de pierraille, visiblement altituscule, ennoblâtard et désirapoussant, mais aucune semence la brise n'apporte. Antipathique?
M auvais sort? Non. Ce vent qui coure parmi mes congénères chlorofiné n'a pas de préférence. La lutte je dois mener si je veux survivre. Arracher les brins? Non, ils repousse. Piétiner? Ils sont plus résistant que ça et ont rencontré d'autre îlot. Mes rivaux savent à quoi s'en tenir avec moi. Maudis...
O rphelin, car personne avec qui discuplier. À l'horizon je n'aperçoit que les vastes plaines, infiniment cruelles de par leur étendu. Aucun autre monticule pour se confignorer. Je vois la promesse d'un monde meilleur se balavergonder, se faisant désitrouble, toute belle, attiramant mystérieuse se trémoussotter au pied de ma colline. Tien un lac au loin. Apatride, Maudis, Orphelin... et quoi d'autre!
U ltime coup qui sera porté contre moi si je regarde les blessures affreuses d'Aglaé sur la surface du miroir. Ultime compréhension que j'aurai de la cruauté des autres, ignoré d'Euphrosyne. Ultime évidence des gouffres insondable de la solitude accordé de Thalie elle-même. Je saurai la vérité sur les raison de ma non-existence à travers le regard impartial du Lac.
R afale de vent au visage. Traître! Le vent-Hastur a bel et bien choisi son camp. Je suis seul pour découvrir la vérité. La tempête souffle mais a échoué car je regarde le Lac, le juge. Aucun reflet? N'ai-je pas de forme? Je ne vois que le bleu Michel-Angegardien ainsi que les brins d'herbes profitant de la semence...