Une journée tragique

Tôt le matin, un jeune coursier arrive au village. Il porte les couleurs d'Etrion, aussi fut-il intercepté par la milice puis conduit devant le bourgmestre. Quelques minutes seulement après, il quitta les lieux et retourna sur les routes. On raconta après que le royaume d'Etrion aurait rejetté toute responsabilité sur le carnage ayant eut lieu au village et qu'elle souhaiterait s'entretenir avec un haut placé du village. L'argument émit par le messager fut qu'elle n'a jamais levé ni ne voudra lever la main sur les villageois, que ses provocations n'ont visé que l'unique clergé de Hieraclès et le paladin qui l'y représente.

La reine reçut la réponse de la part du paladin Elmius et se rendit au village pour le rencontrer. La conversation fut brève, chaque camp étant obstiné, mais certains arguments peuvent laisser à désirer. La dirigeante vit de la bouche du serviteur de Hieraclès sortir des menaces à l'encontre de sa cité et sa population même. La femme repartit malgré tout et sans trop tarder, laissant un froid sur les villageois.

Plusieurs jours après, alors que la plupart craignaient voir une déclaration de guerre, la reine vint avec un cortège de plusieurs hommes, dont ses capitaines. Elle entra dans le village sans que la milice n'ait la volonté de leur barrer la route, mais ne témoigna d'aucune hostilité. Elmius intervint et fit cependant évacuer les villageois vers les navires, ceux-ci ne trainant pas en sentant la tension palpable dans l'air. Mais la reine proposa, par l'intermédiaire du magicien Dinendal, au bourgmestre, un accord commercial entre la cité et le village. Le groupe repartit ensuite et se posta devant les portes, en formation alignée comme si les cavaliers allaient lancer une charge. Oranes se contenta cependant d'insister sur sa requête, en ajoutant de se méfier de leurs bienfaiteurs.