[Validé] Melshe Sédek

Nom de compte: dm_rapine
Nom du perso: Melshe Sédek
Statut: perso secondaire

Age: 30 ans (environ)
Race: humain
Classe: paladin
Ordre: Commanderie des gardiens de la balance (bg de la commanderie après le bg du perso)


Description :

Melshe a la peau mate des gens du désert et les yeux d’un bleu profond presque envoutant. Il cache la plupart du temps son visage sous une lourde houppelande bleue et ne quitte que rarement son armure de plate de fer sombre.

Psychologie et autres traits de caractère :

Melshe est la rencontre de deux cultures, celle du désert et celle du paladinat. Il pourra être tantôt un vrai chevalier parlant avec dithyrambe tantôt un coureur des sables distant et silencieux. Courageux mais pas téméraire, il n’engage le combat que quand c'est nécessaire. très introspectif, il aime insérer dans ses discussions quelques ancienne paroles de sagesse.

Dogme et foi :

Melshe est un paladin de la justice. Convertit à Heracliès, il suivra les principaux axes de son dogme. Cependant, il ne croit pas en ces divinités qui ont trop de points communs avec les hommes pour être divines. Pour lui, Dieu ne peut être qu’un car il est perfection. Dieu est le principe initiateur du tout. Il prie donc Heracliès comme une toute petite partie de Dieu. Aimant peu les prêtres, il préférera donner la somme de la dîme à un guérisseur généreux qu’à un curé douteux.

Histoire :

La cellule n’était pas bien grande mais il y faisait frais. Les murs blanchit à la chaux donnaient à la petite pièce un air de propreté. Pour seuls meubles, un petit lit de camps et une table rustique. Accroché au mur, la balance du Juste et dans un coin, un grand cimeterre à deux mains. Melshe était là, au milieu de la pièce face à un homme à la force de l’âge. L’homme et l’enfant se regardaient sans rien dire. L’enfant détaillait le visage buriné par le soleil de celui qui l’avait sauvé. L’homme quant à lui observait ce petit être qu’il avait récupéré mourant de soif dans un oued asséché.

Enfin, l’homme parla :

« Tu as eu bien de la chance, petit. Si je ne passais pas par là, tu serais mort à l’heure qu’il est. Le Juste a ses raisons. Il n’a pas fait se croiser nos destins sans
raisons. Tu as perdu tes proches et tu es le seul qui a survécu. Je sais ce que ça fait. Jadis, j’ai perdu ma famille moi aussi. J’avais tant de honte, tant de détresse. Je me sentais coupable d’avoir survécu. Mon fils et ma femme avaient bien plus le droit de vivre que moi. Je ne comprenais pas, je ne voulais plus comprendre. Le vin était fade, le soleil morne et la gaieté des autres me rendait triste et amer. Et puis, dans la nuit de mon désespoir, j’ai vu une lueur. C’était une nouvelle aube dans ma vie. J’avais tout perdu mais voila que par l’espoir un nouvel homme été né. J’ai fait mes vœux et j’ai mis mon épée au service de la justice. Dès lors, je n’étais plus Ganelon, Comte de Castleonde, mais Ganelon chevalier errant de la commanderie blanche. Toi qui est dans la détresse aujourd’hui, toi qui ne comprend pas pourquoi tu es le dernier. Toi, qui es debout face à moi, je te propose de redonner un sens à ta vie. Puisque tu veux mourir, meure en servant les autres au lieu de mourir égoïstement. Je n’ai plus de fils et je ne peux en avoir. Mais si tu acceptes de vivre pour servir le Juste, tu seras bien plus qu’un fils pour moi. Tu seras mon écuyer et mon compagnon d’arme. Mon disciple et mon protégé. »

L’enfant ne disait rien car il ne comprenait pas les mots du sieur Ganelon, chevalier inquisiteur de l’ordre des gardiens de la balance. Son silence passa pour un consentement car avec sagesse, les anciens disaient : « qui ne dit mot, consent ».