[ Validé] L'inconnu

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Nom du personnage : L’inconnu

Âge : Ont l’imagine avoir la 30ène au vue des apparences qu’il prend. Mais son maquillage, ses masques et ses illusions empêche réellement de définir son âge exact.

Classe(s) et combien de niveaux de chaque classe : Ensorceleur (16) Barde (4)

Description physique : L’inconnu ne peut être véritablement décrit physiquement, car rare sont ceux qui connaissent sa véritable apparence, il en change constamment grâce à ses déguisements et ses illusions. Néanmoins, il prend le plus souvent l’apparence d’un homme de bonne taille au visage parfait. Jeune et les cheveux longs, il semble d’une race inconnue. Etrange mélange mystérieux d’homme, ou peut être d’elfe ? Il est passionnant, tout en étant insipide. Un fantôme que l’ont oublie, ou dont ont se souviens toute sa vie. Un vague souvenir d’un homme qui se démarque par l’aura de mystère dont il s’entoure.

Description psychologique : Un jour un homme, un jour un autre. Une personnalité fixe, il n’en a pas. Malgré quelques points de caractères qui restes constants quel que soit son apparence. Espiègle, moqueur et cupide. Est-ce que cela est aussi une comédie ? En tout cas, ces trois adjectifs peuvent facilement qualifier l’inconnu pour ceux qui le connaissent un peu. Il aime rester dans l’anonymat, même si donner quelques noms imaginaires pour se moquer de ses victimes, ce qui lui procure quelques satisfactions. D’ailleurs, il n’aime pas tant se moquer que s’amuser lui-même, parfois aux dépends des autres. Il se montre têtu mais sait quand il faut s’arrêter… la plupart du temps. Sinon, ses personnalités sont mitigées. Entre le garde bourru, le mage ermite ou le fourbe voleur. Qui peut réellement dire qui est l’inconnu ?

Histoire du personnage :

Entre vie et mort.

Dans la chambre miteuse et suffocante, Mara criait. A la lumière de l’unique bougie qui éclairait la pièce, elle souffrait. Son mari lui tenait la main tout en lui murmurant des paroles qui se voulaient apaisantes. Dehors étaient réunie une bonne partie de la famille. C'est-à-dire trois personnes. Cela faisait plusieurs heures que la pauvre femme essayait de mettre au monde son fils. Tous murmuraient qu’elle ne s’en sortirait pas. Est-ce que ces paroles prémonitoires avaient étés une malédiction pour Mara ? Personne ne peut le dire. Mais elle mourut belle et bien en mettant au monde son enfant. Un garçon qui n’avait plus de mère.

Au moment de rendre son dernier souffle, Mara fit jurer son mari de veiller sur son enfant. C’est ce que l’ont a raconté a celui-ci en tout cas. Un garçon qui vécu dans la même maison qui avait vu sa mère mourir. Il vécu et grandit sous la coupe de son père. Les années passantes, il se changeait en enfant et le sacrifice de sa mère fut enfin récompensé. Il put travailler aux champs avec son père. Rien ne le prédestinait à ce qu’il allait vivre…

Le rêve, le dragon et l’enfant.

Elle s’avançait avec une grâce sans égale. Les yeux dissimulés sous une capuche de soie pure. Marchant pied nu malgré l’irrégularité du chemin elle semblait invulnérable, bien que l’ont eu dit qu’une brise aurait put la balayer. La forêt alentour retenait son souffle, nul bruit, nul bruissement ne venait briser le calme solennel. Au bout de la route, une lumière brillait inlassablement, non pas agressive comme la morsure du soleil, mais douce comme la lueur accueillante du foyer. Petit à petit, elle l’atteignit enfin. Ce n’était la ni le rayon du soleil, ni la lueur d’un foyer. C’était un homme, dont la beauté indéfinissable aurait fait chavirer la plus chaste des femmes. Il lui souriait. Ils s’enlacèrent, tournèrent ensemble, ils étaient joyeux. C’était la leur lieu de rendez vous habituel, la où ils pouvaient vivre leur bonheur. La où ils ne pouvaient faire plus qu’un et se fondre l’un dans l’autre.

Un bruit fit écho. Dans la grotte, le dragon poussa un bâillement terrible. Il s’allongea de nouveau de tout son flanc. Seul dans son antre, il ne retrouvait pas le sommeil, et ne le retrouverait pas, il le savait. Ses écailles aux couleurs bigarrés ne reflétaient pas sur les sombres parois de pierre qui l’entouraient. Il était seul. Même chasser ne lui procurait plus guère de plaisir. Seul et unique source de joie, autant que de malheur, lui restait le souvenir. Parfois, il usait de ses illusions pour dessiner la silhouette de son amour. Cela lui donnait toujours une allure mélancolique. Il l’avait aimé, mais elle n’était pas de ça race… La dernière fois qu’il l’avait vue, son visage si pur était parsemé de rides et ses cheveux n’avaient plus la teinte du blé qu’il adorait tant. Il n’était plus jamais revenu à leur rendez-vous. Le regrettait-il vraiment ? Non, il le savait. Plus rien ne le rattachait plus a cette humaine. A par son cœur…

Alors que le crie de désespoirs du dragon résonnait dans la grotte, un autre était audible dans une maison humaine. Comme un écho, un nouveau née répondait inconsciemment au crie de détresse de son père…

¤ ¤ ¤

Dans un sursaut, un petit garçon se réveilla. Encore ce rêve… Il secoua vivement la tête. Ses songes semblaient pour lui autant de souvenirs d’une vie passée que d’images confuses et incompréhensibles. Il avait une dizaine d’année. Ni lui, ni son père, avec qui il partageait sa vie, ne savaient réellement la signification de ces visions. Ni un homme fait, ni un enfant n’aurait pu avoir assez d’imagination pour ne serait-ce qu’effleurer la vérité.

L’ont dit que certaines créatures de légendes prennent parfois apparence humaine. L’ont dit aussi que certains peuvent faire des enfants sous cette forme. Et que parfois, l’enfant, et certains de ses héritiers, sont marqués par cette union et détiennent des pouvoirs magiques fulgurants. Ceux qui le découvre et tente de percer tous leurs secrets de leurs sang sont appelés demi-dragon. Les autres, ont un nom dont rares connaisses la véritable signification. Ont les nommes les ensorceleurs. Il est peu connu que ces mages « ignées » soit des descendants de dragon. Ou pour certains de démon ou bien même de céleste. Et dans le cas de cet enfant, ce pauvre enfant en proie à des rêves troublants, personne ne saura peut être jamais qu’il fut le descendant d’un dragon qui vécu des siècles avant lui. Ni même que ces rêves, illusions crée par son propre subconscient, retrace la vie des créateurs de sa familles. Si ancien que même ses trisaïeuls n’en ont jamais rien connu.

Certains héritent de pouvoirs pyrotechniques puissants, ou bien de la maitrise d’un des autres éléments. Dans le cas des dragons prismatiques, c’est le palpitant pouvoir de l’illusion qui coule dans les veines de leurs descendants… Et avec celui-ci, la fantaisie et l’imprévisibilité propre a cette race si peu connu.

L'inconnu

« Plus rien n’a d’importance… »

Le regard vide, l’inconnu regardait au loin, a l’instar des grands stratèges préparant une bataille. Son apparence était celle d’un homme fait, de carrure respectable. Une barbe de quelques jours grignotant son visage buriné.

« Non, aucune chose n’est importante »

Alors qu’il se parlait de nouveau a lui-même, il retraçait mentalement son vécu. Il se souvenait des salles du magisterium. La où son père l’avait forcé à se rendre pour essayer de comprendre ses pouvoirs… Quel étonnement pour son géniteur lors de la première véritable colère de son enfant. Il l’avait cru possédé. Les prêtres avaient tout de suite redirigé l’enfant vers les salles d’études. Il se souvenait ses amis… Si bien qu’il n’en ait jamais eu vraiment. Il se souvenait d’elle… Il se rappelait le directeur, les livres. Mais qui se rappelaient de lui ? Lorsque l’ont lui annonça la mort de son père, la tristesse l’avait envahi… Il était disparu, au sens propre du terme. Mais pourtant, tout continua comme si il n’avait jamais existé. Il ne comprit que bien plus tard la teneur de son « don ». Bien que pour lui, il tenait plus d’une malédiction, du moins pendant une bonne partie de sa vie. Il se rappelait… Ouvrier, marchand, trouvère. Soldat, voleur, mendiant. Son pouvoir c’était présenté comme incontrôlable, mais grâce a ses rêves, il réussie, après une lutte de longue haleine contre lui-même, à dominé son sang chaud. Une vie de tout et de rien. A vrai dire, il n’avait jamais vraiment vécu. Les malheurs, les tristesses, ils les avaient tous connu, dans chacun de ses rôles.

Peut ont vivre ainsi indéfiniment ? L’inconnu changea d’apparence et troqua son habit de ménestrel sans le sous pour la tenue resplendissante et le visage radieux d’un homme… un homme qu’il avait déjà vu jadis dans ses rêves. Il souriait alors qu’il se déplaçait à pas leste vers l’endroit qu’il scrutait depuis déjà quelques minutes. Ont ne tarda point a l’accueillir.

« Bonjour messire. Vous désirez quelque chose ? »

Un demi-elfe l’avait abordé, sa tenue était la même que celle de son interlocuteur, et ce n’était point une coïncidence.

« Oui, je suis acteur. Je souhaite rejoindre votre théâtre. »

L’inconnu sourit.