Mujin Nom du personnage : Mujin
Nom de compte : Delkeus
Race : Humain
Age: 20 ans
Alignement : inconnu
Religion: inconnue
Classe: inconnue
Armes : Rapières
Mujin a vingt ans. Sa peau claire et son visage fin de jeune asiatique lui donne une aura mystérieuse. Ses longs cheveux noirs, ses yeux couleur diamant et sa grâce féline impressionnent quiconque croisent son regard. Le corps musclé et élancé, sa démarche est souple tel un serpent qui ondule. D’ailleurs, les rares personnes à oser le toucher sentent une froideur particulière sous leurs doigts, la même sensation que s’ils touchaient un reptile Arrivée près des côtes d'Arcanos.
Le voyage est long. Souvent je me surprends à travailler sur les voiles, pensant que la navire avancera plus vite, les matelots n'aiment guère que l'on touche à leur affaire. Mais qu'ils se le disent bien: je n'ai pas envi de moisir sur ce rafiot pourrit.
Mes syrènes, mes douces lames m'appellent et chantent encore leur symphonie dans mes souvenirs.
J'ai besoin d'elles, elle ont besoin de moi. Et ce gamin là m'enèrve.
Rêveur, il ne voit pas qu'il est stupide et naïf de sa soif de son désir.
Il ne sait peut-être pas que se pencher au-dessus d'elle, est vraiment dangereux.
Il s'y noierait après une chute lui faisant connaître du vide, de la froideur de cet entre deux, en apersanteur entre deux forces, La vie et la mort, qui s'opposent, se complètent et vont de pair.
Il cherche à la connaître, la parcourir de long en large, mais la mer a sa pudeur,
il ne faut point l'offenser... elle est vaste et profonde. Il ne pense pas qu'en essayant d'aller trop loin, il va se perdre.
Une âme perdue, un corps inanimé flottan, s'imbibant de cette masse sombre, ennivrante.
La mère qui l'aura mis au monde sera haineuse contre cette mer qui l'aura défait de ce monde.
Je le vois, accoudé à la rembarde du vaisseau, tout le monde travail autour de nous.
Je m'approche de lui, d'un pas souple et alongé, le vent s'amuse avec moi, les ombres viennent à moi, je deviens floue, puis silouette et enfin plus qu'un souffle. Personne ne peut me voir, surtout pas lui, les yeux vers l'infinit. Ne t'inquiète pas... tu vas y aller. Je me pose enfin près de lui, adossé à cette même rembarde.
Soudain il peut apercevoir, deux lueurs, deux reflets de lune, mes yeux le fixent intensément.
Il sent une main glaciale lui caresser la joue, le faisant hésiter.
Mais avant qu'il n'hurle mes doigts ont déjà enserré sa trachée.
Je viens alors me plaquer dans son dos sentant son corps tremblant.
Cette main lui broye l'oesophage.
Enfin je sors l'une de mes tendres aimées. Le chant resonne sur le navire.
Il la sent passer sous les côtes, transpercer le foie, les poumons déjà pleins de sang inspiré, enfin elle vient le libérer de cette attroce souffrance, qu'il n'aura connu qu'une fois dans sa vie, en lui perforant le parlpitant. Juste avant qu'une seule goute de son sang n'atteigne le plancher, je le fais basculer pour le précipiter dans les vagues immenses.
L'équipage attiré par le ce son étrange le voit tomber à l'eau, s'empressant de se pencher pour voir s'il réapparait à la surface, mais rien y fait, le jeune matelot avait déjà coulé de tout son poid.
C'est bien connu, les marins ne savent pas nager.Ils n'ont rien d'autre à faire dans ce cas que de reprendre leur poste.