[Validé] ALBYON de CAITHNESS

Baxter majeur Nombre de messages : 340 Age : 49 Date d'inscription : 09/11/2008

Personnage : Albyon de Caithness

Login NWN : Zherissette

Classe : Paladin

Age : 21 ans

Apparence
: Jeune homme aux cheveux noirs, aux yeux gris, à la démarche
guerrière. Son regard trahis cependant une profonde bonté.

Historique :

"Ce n'est qu'un rêve..."
Voilà ce que m'a annoncé cette étrange inconnue à mon
arrivée sur l’île. Est ce un rêve éveillé, suis je endormi, vais je me réveiller
un jour?
Alors que j'etais un jeune page, encore occupé à nettoyer
les écuries, j'ai vu la lumière pour la première fois. Au coeur du soleil
levant, j'ai vu un visage me sourire. Alors mon âme s'est ouverte. J'ai su à
cet instant que la clarté guiderai mes pas, et que je combattrai ma vie durant
pour chasser les ténèbres.
A peine armé chevalier que je quittais mes terres,
renonçant à l'héritage familial, renié par mon père. Je suivais la lumière.
Mes pas me firent traverser le désert, ou mourut mon
cheval, mon outre d'eau, mais pas mon espoir.
L''espoir de voir un jour l'obscurité quitter le coeur des
hommes et de tous les peuples.
En attendant ce jour, je poursuis mon combat.

Albyon de Caithness

La province de Caithness est une région riche et fertile,
dans la partie la plus à l’Est du continent. Vallonnée et boisée, elle abritait
une communauté de fermiers et de bûcherons qui vivaient en paix.
Alors vint Urian, un chevalier de l’Ordre Ecarlate.
Cette compagnie de chevalerie vouée à l’ordre et à la loi
parcoure les différentes terres pour y amener la justice et l’ordre, mais c’est
surtout un prétexte pour annexer nombres de contrées sous leur domination.
Ainsi, Urian imposa sa noblesse par les armes, et devint
le premier Duc de Caithness, érigeant son château avec les pierres les plus
dures. Guerrier émérite et fin stratège, il fit de Caithness le point de départ
d’une longue conquête des terres les plus proches.
Avec le soutien de l’Ordre Ecarlate, il leva des conscrits
qu’il entraîna à la guerre, et entreprit d’annexer les terres voisines, par
l’alliance ou par le sang. A la fin de son règne, il avait conquis de nombreux
territoires, imposé la paix par l’acier, et l’ordre par des lois inflexibles.
Malgré une loyauté imposée par la force, son peuple appris à l’accepter et à
l’aimer, car avec son règne vint aussi une période de prospérité. Il prit pour
épouse Gwaneva, la fille de la baronnie voisine de Senneth, une famille fidèle
de Faenya. Par elle, s’adoucit le règne du Duc et ainsi le peuple vécu dans la
paix.
Cependant, l’influence de l’Ordre Ecarlate était bien plus
présent que l’influence de Faenya, et Urian fit éduquer ses enfants par des
precepteurs afin de leur apprendre l’art de la guerre. Une longue tradition de
chevaliers conquérants commença par le premier fils d’Urian, Corwenn dit « le
sanguinaire ».
Corwenn vécut et mourut en guerrier, mais le nombre de ses
victoires l’éleva au panthéon de la famille. Il prit pour femme une superbe
guerrière d’une tribu barbare, et entreprit de conquérir les steppes du nord.
Il mourut en combattant les hordes de Tuigans, et son corps fut ramené en
Caithness afin d’être inhumé en grandes pompes, son gisant restant aujourd’hui
le plus important du caveau familial.
Mais la tradition était désormais bien ancrée. Les ducs de
Caithness étaient des chevaliers conquérants, acquérant leurs terres et leurs
richesses par l’épée.
Le plus sombrement notoire reste Gareth le Cruel. Grand
père de Albyon, Gareth était secrètement un dévôt de

Syriel , et apporta une
période de règne par la terreur, durcissant les lois et imposant une période
militaire à tous les jeunes gueux du duché. Il put ainsi se constituer une
armée, et prit par les armes la baronnie de Senneth, pourtant alliée depuis 6
générations. Ce fut un bain de sang, Gareth massacra le baron et sa famille,
sauf son épouse, et proclama sa suprématie sur toutes les terres, portant ainsi
le duché de Caithness au meilleur de sa force et de sa richesse.
Il épousa de force la veuve du baron de Senneth, Aelia aux
douces mains, et régna durant de longues années par la terreur. Il engendra 3
enfants, qu’Aelia éleva secrètement dans la foi de Faenya. Le fils ainé, Jorel,
eut comme mentor l’ancien maître d’armes de la baronnie, Albyon le Fidèle, et
dévoila à Jorel les infamies de son père. Alors ce dernier alla trouver Gareth,
et chercha a comprendre et à amener son père vers la rédemption. Mais Gareth
réagit brutalement, trahis par son fils, et voulut le faire abattre. Les
gardes, bien que loyaux, ne purent se résoudrent à tuer le fils héritier,
outrés par un tel ordre. Alors, Gareth saisit son épée et voulut lui même
abattre Jorel. Le combat résonna dans le château, et enfin Jorel tua son propre
père. Ne pouvant ensuite en son âme et conscience prendre la succession, il
quitta les terres, devint le premier paladin de la famille et partit en quête
pour le pardon de son patricide. Personne n’en entendit plus jamais parler.
Le second fils de Gareth, Theoric, devint le duc de
Caithness. Il épousa Gwenia, fille de Albyon le Fidèle.
Theoric est un homme sage mais impulsif. Loin d’être aussi
cruel que son père, il reste néanmoins un homme fier et portant grande valeur
aux traditions familiales et à l’histoire de Caithness. Même s’il ne pressure
pas le peuple, il reste très attaché aux lois. C’est donc dans la tradition de
la chevalerie qu’il éduquera son seul fils, qu’il nomma Albyon en hommage au
maître d’armes.
Albyon reçu donc une éducation militaire, apprenant l’art
de la guerre, du combat et des armes. Theoric voulait un fils fort et brave,
prêt à prendre sa succession dans la plus pure tradition chevaleresque.
Mais Albyon, très jeune, n’avait pas le coeur à guerroyer
ou à diriger. Malgré tout, attaché à son père et cherchant à être digne de lui,
il suivit son éducation sans mot dire. Son précepteur ne fut autre que son
grand père Albyon le Fidèle.
Homme sage et avisé, il perçut très vite la nature du
jeune Albyon, et subtilement, le poussa à suivre sa vrai nature.
Ainsi, malgré des années durant entraîné au combat, Albyon
fut guidé sur les préceptes de Faenya, sans que son père ne le sache. Surnommé
par la maître d’armes « chevalier de lumière », il apparut très vite que Albyon
fut touché par la grâce de la dame de lumière. Mais pour ne pas ternir son
libre arbitre, son grand père ne le poussa pas à se tourner vers la foi, mais
le forma dans l’esprit des paladins.
Quand Albyon le Fidèle mourut, tout le duché fut en deuil.
C’etait un homme aimé et estimé de tous.
Ce fut un choc pour Albyon. Mais aussi une révélation.
Alors dès qu’il fit le deuil de son mentor, il demanda à son père le droit d’entrer
au clergé de Faenya. Theoric prit la nouvelle comme un coup d’épée, et sa
colère résonna dans le château. Mais Albyon ne plia pas, son coeur n’était pas
à diriger un duché et à en conquérir d’autres.
Alors Théoric, dans une fureur noire, renia et bannit son
seul héritier.

Le coeur lourd, Albyon quitta ses terres et sa famille, et
partit vers l’ouest, espérant trouver son destin. Là bas il ne serait que Albyon,
le « chevalier de la Lumière », sans vraiment savoir ce que cela signifierai.

Mais un jour il aura à affronter son plus grand
adversaire...son père.

Baxter majeur Nombre de messages : 340 Age : 49 Date d'inscription : 09/11/2008

PS 1:
Ce BG part du principe que Faenya est vue comme une déesse bonne, la déesse de la vie et de la Lumière, dans les contrées de Caithness. Les chevaliers rendent justice en son nom, et ne comprennent que bien plus tardivement dans leur initiation les notions d'équilibre. Le but ultime des chevaliers de Faenya, qui sont plus une confrerie qu'un veritable ordre, est de devenir les véritables gardiens de l'equilibre.
Ceci dans l'idée de "casser" un peu le stereotype classique du paladin, et d'en faire plus un chevalier ideal dans un esprit arthurien.

Baxter majeur Nombre de messages : 340 Age : 49 Date d'inscription : 09/11/2008

Journal d'Albyon de Caithness,

Jour 1

Je viens de débarquer sur l'île d'Arcanos. Autour de moi s'étendent les ravages de ce terrible fléau qu'est la peste. Les gens meurent dans d'atroce souffrances. Les talents de guérisseur que Faenya m'accorde trouvent là toute leur utilité. En invoquant son nom, je parviens à soigner les plaies les plus douloureuses, et même à guérir complètement un jeune enfant. Cependant, un mage elfe dont le nom m'échappe m'a précisé que cette maladie, renforcée par une affreuse magie noire, pourrait revenir malgré mes soins. Puisse Faenya soulager les souffrances de ces malheureux.
Je décide donc de partir sur les chemins, mon voyage ici ne fait que commencer.
Je ne crois pas au hasard, et la Dame guidera mes pas.

Alors que je découvre le village, voilà qu'arrive une étrange cavalière, vétue de soies blanches.
Etrange comme elle ressemble à la femme de mes rêves, celle qui me repete sans cesse que ma vie n'est qu'un rêve.
Elle s'appelle Natsumi. Elle parle difficilement notre langue, nous echangeons un peu sur nos coutumes autour d'une tasse de thé. Mon vieux maître d'arme avait la même origine qu'elle, et je reconnais certains mots. Les gens du pays de jade. Elle cherche quelqu'un, une quête liée à ses ancêtres. Je ne sais pas pourquoi, mais je lui jure alors de l'aider à la retrouver. Je sens que quelquechose me lie à cette femme, en bien ou en mal.

Traversant les marais, j'arrive à Etrion, sombre ville ou un culte étrange semble être partout. Au delà de l'opulence de la grande cité, les bas fonds sont ravagés par la pauvreté et la peste. Je fais ce que je peux, mais seul je ne peux pas grand chose. Lors d'une visite à cette étrange tour marchande, les gardes se ruent sur moi l'épée à la main. Je suis éconduit, indésirable, et je ne peux que fuir la haine soudaine et incompréhensible de ces hommes.
Au détour d'un sentier je rencontre Artrios, un archer elfe qui cherche également à lutter contre la maladie. Nous devenons compagnons de route, et je ne doute pas que nos chemins se croisent souvent dans les jours à venir.
Avec l'aide du magicien elfe, nous explorons un peu les collines, infestées d'âmes en peine, spectres de criminels revenus hanter les vivants. Aux dires d'un vieil homme, c'est un manoir hanté qui en serait l'origine. Nous y découvrons un seigneur vampire, qui sera réduit en fumée sous nos coups, mais sans lui avoir porté la mort finale, il reviendra. Mais nous aussi.
Ainsi le mal qui sévit céans a déséquilibré ces terres, en faisant un lieu de peur et de souffrances.
Faenya, ma Dame, je suivrai ton chant et je brandirai mon épée en ton nom pour que revienne les rires des enfants et que ta lumière éclaire de nouveau les ombres. Ma voie est traçée.

Jour 2

Une nommée Evena, venant d'Etrion, nous parle de la maladie. Elle distribue des masques pour se protéger de la propagation de la peste. Faenya me protège comme elle l'a toujours fait, je ne crains aucune maladie.
Artrios évoque la cité soit disant maléfique d'ou elle provient. Cette nation semble de fort sombre réputation. Je dois y retourner et comprendre ce qui se trame.
Une jeune halfelin nommée Cassandre fait alors à dame Evena une bien étrange proposition. Et fort déplacée... elle lui propose 100 écus pour épouser un homme !
Quand Evena lui indique qu'elle trouvera une telle femme à Etrion, je profite de l'occasion et lui offre mes services pour l'escorter jusque là. Nous cheminons donc ensemble.
A Etrion, nous rencontrons une femme portant des ailes de dragon dans le dos. Je n'avais jamais vu ça ! Elle s'appelle Anais, et grâce lui soit louée, elle partage la foi de Faenya. Elle m'a promis de me faire découvrir le bosquet. Même si je n'ai pas reçu l'initiation druidique, c'est avec joie que j'irai presenter ma dévotion à la Dame.
Enfin, dans les bas fond les plus sordides de la ville, Cassandre trouve enfin la femme qu'il lui faut, et ... l'achète...

Jour 3

De retour d'Etrion, nous croisons autour d'un feu un petit barde nommé Spidi, en proie a un curieux probleme avec un elfe nommé Angus, qui semble vouloir...manger le barde ! Ce dernier se réfugie derrière moi, et Angus se met a changer pourrevetir la forme d'un ours.
Spidi et Cassandre fuient alors que je m'interpose, mais mon épée se baisse. Cet elfe a reçu un don précieux de la Dame, et je ne peux le blesser. Je tente de le calmer, en recitant les prières que j'ai apprises. Je lui parle du chant de Faenya, de la musique qui créa le monde, et lentement, la rage le quitte. Stupéfait, il reprend forme. Je lui indique le bosquet sacré, ou par la dame il trouvera la paix et la maitrise de son don formidable.

Enfin, le retour au village des brumes. Il reste encore des malades à soulager, bien que la maladie semble avoir été enrayée. Puisse la Dame m'accorder un sommeil paisible. Et peut etre la femme de soie blanche viendra t-elle me voir en rêve...

Baxter majeur Nombre de messages : 340 Age : 49 Date d'inscription : 09/11/2008

Albyon, perdu dans la forêt de Syriel ...

[Validé] ALBYON de CAITHNESS Fighter%20dead

Baxter majeur Nombre de messages : 340 Age : 49 Date d'inscription : 09/11/2008

Albyon avait vielli. Bien des lunes avaient passé depuis ses premiers jours.
Depuis qu'il était entré dans la légion d'Astria, une grande partie de son destin semblait le lier à ce royaume.
Longtemps il se battit sous ses couleurs, passant les grades pour devenir, après la fuite de la reine Eleonor, un Régent et Général des armées.

Mais depuis le jour ou il avait offert une part de sa vie à Eleonor et Evena, pour leur epargner le triste sort du vieillissement que leur imposait la malediction de leur ancêtre, lui même voyait ses jours s'egrainer rapidement, plus encore à chaque fois qu'il faisait appel aux dons de Faenya.

Et lorsque les tenebres tomberent, tout changea.
La nature s'eveillé, grondante de colère devant les haches des hommes. Albyon compris qu'il s"tait fourvoyé dans sa lutte pour l'harmonie de l'univers.

Il laissa ses armes de général et parti, s'enfonçant dans la forêt pour payer sa dette au Roi de la forêt. Il fit pénitence, et offrit ses dernières années à l'energie de la terre, vidant ses dernières forces au nom de Faenya.

Mais alors qu'il allait mourir, seul et anonyme entre les racines des grands arbres, il fut trouvé. Ulquiorra en personne, le seigneur du peuple des elfes, vint trouver Albyon.
Il le ramena en Alatariel, ou il fut soigné. La science des elfes rendit ses forces à Albyon.
Commença alors pour lui une autre route, celle de la sagesse elfique.
Premier homme à être accepté en Alatariel, sa guérison eut un prix.

Le lien avec la Dame fut coupé.
Bien que Faenya resta en son coeur, Albyon ne pouvait plus faire entendre sa voix. Son energie avait changé, et il n'etait plus capable de prononcer les chants anciens de la Vie et de l'Equilibre.

Mais cela ne le blessa pas. Il avait compris que ce sacrifice etait necessaire, que c'etait là le don qu'il avait fait à l'esprit de la forêt.
A present, il devait oeuvrer differemment.

Dans la cité des elfes, le temps sembe etre différent. Albyon commença a apprendre leur langue, leurs coutumes, leurs traditions, et à developper sa propre sagesse par la grâce des êtres immortels.

En reposant le pied a Astria, il avait changé. Une aura subtile emanait de lui, un rayonnement invisible de sapience et de force tranquille.

Le Chevalier n'etait plus, mais le disciple de l'harmonie était né.